14 juillet 2018

Une fois qu’on a passé les bornes…


Ce coup-ci y en a marre! Raz le bol, plein le dos, plein le…enfin vous voyez! La mesure est comble, la coupe pleine et toutes les bornes sont dépassées! Comme le faisait remarquer fort judicieusement Alphonse Allais « une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites ». C’est ce qui arrive à ce pauvre pays de nazes, pays des droidlom et des petits fouteballeurs bleu-foncés…il franchit sans barguigner tous les garde-fous; du coup les sinoques se retrouvent complètement lâchés dans la nature, plus rien ne les garde et personne ne nous en protège: désormais tout espoir fout le camp vers des cieux plus raisonnables, pour la France, c’est foutu. On est foutu !
Jusqu’à présent, aucun doute ne subsistait vraiment. Depuis longtemps la déchéance imbécile et la décrépitude sénile dont nos fabuleuses élites s’appliquaient à nous faire à tout bout de champs l’éclatante démonstration, nous apparaissait comme de nature à provoquer tôt ou tard l’effondrement cataclysmique d’une France qui sapait allégrement ses propres fondations. Cependant l’apparence d’un état encore solide, campé sur son organisation bonaparto-gaullienne, pouvait encore laisser croire à une déchéance de long terme, une lente agonie dont seuls nos lointains descendants verraient la fin. Sauf que là, maintenant, c’est l’État lui même qui place les charges de poudre à la base de ses murailles, le puissant cuirassé se saborde, comme la flotte de Toulon en 42, pas question de se battre, l’ennemi a dores et déjà gagné !

Le Conseil Constitutionnel, oui, vous savez, les « Sages de la Rue Cambon », le machin créé en 1958 pour juger de la conformité à la Constitution des lois votées par le Parlement. L’idée, déjà, apparaissait modérément démocratique dans la mesure où il s’agissait de confier à des clampins choisis, qui par le Président de la République, qui par celui de la Chambre, qui par celui du Sénat -des copains, certes, mais non élus- le soin de foutre en l’air si bon leur semble, les décisions arrêtées par les représentants légitimes de la Nation, en d’autres termes par la Répupu soi même. Le Conseil Constitutionnel, c’est donc ladite Répupu qui, en douce, se fait corriger la copie par l’amant de la voisine du dessous ! La combine est d’autant plus tordue qu’elle possède une géométrie variable: suivant les majorités, au hasard des errements démocrassouilles, ses membres se retrouvent plus ou moins à droite ou plus ou moins à gauche, plus ou moins franc-maçons (plutôt plus, en général), plus ou moins gâteux s’agissant notamment des anciens chefs de l’État à qui la Loi Suprême réserva un siège viager, à une époque où les types claquaient dans leurs septantièmes années. Les excellents Valéry et Jacquot n’étaient pas prévus au programme !
Le Conseil Constitutionnel, vous disais-je -on va dire le Concon, ça ira plus vite, vient donc de prendre une décision qui vaut son pesant de crotte de chien, c’est moi qui vous le dis et je m’y connais, vous pouvez me croire, vu le nombre incalculable de fois où j’ai marché dedans au cours d’une vie déjà fort longue (ce devait être le plus souvent du pied gauche, car pour être toujours là après tout ce qui m’est arrivé depuis la première moitié du siècle dernier, il faut vachement de bol, croyez moi). Cela dit, bon, on va finir par y parvenir, un peu de patience, l’extrême gravité du propos, nécessite qu’on l’amène en douceur, sans brutalité et avec tout le tact et la mesure nécessaires pour éviter les crises cardiaques et autre AVC, qu’annoncé sans ménagement il risquerait de provoquer chez mes bien-aimés -rares et donc précieux- lectrices et lecteurs.
En un mot comme en cent, donc, voilà ce qu’ils ont trouvé Vendredi les soi-disant Sages du Concon. Vous connaissez -ou pas- le sieur Cédric Hérrou, un prétendu « agriculteur » de la vallée de la Roya, au dessus de chez moi, le long de notre frontière avec l’Italie. Cet individu, installé dans un gourbi de montagne, passe le plus clair de son temps à transporter et à héberger les clandestins qui viennent aimablement nous envahir. Les tribunaux, bien obligés d’appliquer la Loi, même s’ils ne le font qu’à reculons, vu que Hérrou c’est un gauchiard du même acabit que la plupart des juges, mais en plus activiste, l’ont condamné à des peines, certes gentillettes mais suffisantes toutefois pour que les règles mises en place par l’ineffable Sarko, permettent à l’intéressé -ou à ses potes- de saisir le susdit Concon, lequel vient de trouver la solution finale: le « Principe de Fraternité »! Oui mais encore, observeriez vous pour parler comme il convient aujourd’hui, disez nous un peu cékoi le principe de brozeure-niqué ?
Eh bien mes chers amis, le principe en question, dans le genre arnaque de grand style -ou, si vous préférez, de meurtre avec préméditation- on n’avait pas fait mieux depuis la prise de la Bastille! Et justement il y a un lien, puisqu’aussi bien notre affaire trouve sa source dans cette Grande Révolution Franchouille qui a tant œuvré pour remplir les cimetières. Suivez moi bien, la devise de la Répupu tient en ces trois mots glorieux et généreux autant que lapidaires: « Liberté, Égalité, Fraternité ». La liberté, ma foi, on s’en est vachement servi, notamment pour entuber les braves gens qui s’en trouvent privés parce que la leur ferait obstacle à celle d’autres, plus dignes sans doute d’intérêt. L’égalité apparaît comme une denrée fabuleuse que l’on peut mettre à toutes les sauces pour justifier la plupart des injustices, des dilapidations et des saccages, mis en œuvre par nos maîtres à penser et à gouverner afin de caresser dans le sens du poil les abrutis et les fainéants dont se trouve constituée leur base électorale. La fraternité, en revanche, excepté les velléités fuligineuses de Ségo La Pintade dans les déballages psychédéliques de son inénarrable campagne, en 2007, nul n’était encore parvenu à s’en servir à des fins de démolition sociétale.
Le mal est réparé! Le Concon, lui, il a trouvé la coupure en portant ladite « Fraternité » au rang de principe constitutionnel, donc supérieur par nature aux lois et des règlements de la Répupu, quels qu’ils puissent être.
Alors, suivez moi bien, désormais tout ce qui est écrit dans les centaines de milliers de pages des centaines de codes à la con et autres recueils de textes administratifs, se doit impérativement d’être fraternel. Ne vous figurez tout de même pas, restons sérieux, que l’absence totale de fraternité qui caractérise votre percepteur quand il vous colle un redressement ou bien encore le radar automatique lorsque vous dépassez la vitesse fraternellement autorisée, puissent se voir concernés par le principe en cause, non, là vous pouvez toujours vous brosser. En revanche, lorsque vous rencontrez un jeune malien en manque cruel d’affection, occupé à donner un bon coup de grosse quéquette à la demoiselle qui passait par hasard, vous n’avez pas intérêt à tenter de l’en empêcher. L’exemple paraît sans doute un peu outré mais pas tant que cela, si vous regardez bien, puisque l’idée de départ consiste à considérer l’aide aux « migrants » entrés en fraude sur le territoire national comme légitimée par la Constitution. Le camarade Herrou peut donc à bon droit jouer son rôle de passeur plus ou moins bénévole sous l’œil bienveillant de la Répupu. Et comme l’aide à ces malheureux en détresse relève au premier chef de la solidarité fraternelle, pour le jeune Malien ci-dessus mentionné, gaffe, il a vraiment besoin de se rasséréner le bousticateur… n’allez surtout pas lui gâcher ce bref moment de fraternité! Mais ne vous avisez pas d’en faire autant, bougre de salaud, il vous en cuirait grave, surtout avec la jurisprudence Weinstein!

Pour résumer la situation, la plus haute autorité de l’État, juge suprême des lois, permet de désobéir à ces dernières lorsqu’il s’agit de favoriser l’invasion africano-musulmane. C’est ça que ça veut dire, rien d’autre ! En guise de justification elle nous exhume ce vieux concept d’inspiration maçonnique, fumeux et imprécis, gravé en lettres dorées au fronton des édifices républicains: fraternité. Et c’est à cause de ce bidule que seront bradés notre identité, notre sécurité, l’héritage de nos ancêtres et l’avenir de nos enfants!
Y a pas à tortiller, c’est chouette la Répupu, spécialement quand ça franchit les bornes ! Maintenant les amis, il n’y a plus de limite…mais réjouissez vous sans retenue (comme on disait dans les lycées en 68) « la France » est en demi-finale, alléluia ! Pour peu que nos amis Belges se montrent compréhensifs vis à vis de nos chers petits Bleus (foncés), à tous les coups on disputera la finale et Macrounette pourra se refaire la cerise !
Et tout cela dans un esprit de fraternité bien comprise puisque ça se passe en Russie, que six Russes c’est six Slaves, six Slaves c’est qu’y s’nettoie, et s’y s’nettoie c’est donc ton frère !
Faites pas attention, la chaleur sans doute…

Que l’Esprit de la Sainte-Fraternité vous inonde sans toutefois vous noyer !
Amicales salutations à tous et à la semaine prochaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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