© Sputnik . Sergei Malgavko
L’Inde poursuit ses négociations avec la Russie sur une livraison de systèmes antimissiles russes S-400 malgré les pressions et les possibles sanctions américaines, indique la ministre indienne de la Défense.
Les pressions de Washington n'empêcheront pas l'Inde de négocier avec la Russie l'achat de systèmes de missiles S-400, a annoncé le 13 juillet la ministre indienne de la Défense Nirmala Sitharaman.
«Nous avons dit à la délégation du Congrès des États-Unis que c'était une loi américaine et non pas onusienne», a déclaré Mme Sitharaman, citée par The Tribune.
Il s'agit de la loi américaine CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act) destinée à «contrer les adversaires de l'Amérique au moyen de sanctions». Elle prévoit des sanctions sur les «transactions importantes» avec des entreprises du secteur russe de la défense et du renseignement. Rosoboronexport, qui exporte les S-400, figure dans la liste de la CAATSA.
«Notre coopération dans le domaine de la défense avec la Russie dure depuis plusieurs décennies et nous l'avons fait savoir à la délégation du Congrès des États-Unis, qui est récemment venue en Inde», a ajouté la ministre.
Selon elle, la CAATSA ne s'applique pas à New Delhi.
En mai, la Russie et l'Inde ont harmonisé un accord sur la livraison de cinq systèmes S-400, dont le prix est de près de six milliards de dollars. Il devrait être finalisé en octobre lors du sommet entre Vladimir Poutine et Narendra Modi.
L'Inde n'est pas le seul pays qui fait face à l'opposition américaine à propos de l'achat de S-400. Washington a menacé la Turquie de ne pas lui vendre les chasseurs de cinquième génération F-35 à cause de l'intention d'Ankara d'acheter ces systèmes russes.
Le S-400 Triumph est le système de défense antiaérienne et antimissile russe le plus moderne, capable également de détruire des cibles terrestres. La portée des missiles qui équipent les S-400 dépasse les 400 kilomètres. Ils peuvent atteindre une altitude de 30 kilomètres.
«Nous avons dit à la délégation du Congrès des États-Unis que c'était une loi américaine et non pas onusienne», a déclaré Mme Sitharaman, citée par The Tribune.
Il s'agit de la loi américaine CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act) destinée à «contrer les adversaires de l'Amérique au moyen de sanctions». Elle prévoit des sanctions sur les «transactions importantes» avec des entreprises du secteur russe de la défense et du renseignement. Rosoboronexport, qui exporte les S-400, figure dans la liste de la CAATSA.
«Notre coopération dans le domaine de la défense avec la Russie dure depuis plusieurs décennies et nous l'avons fait savoir à la délégation du Congrès des États-Unis, qui est récemment venue en Inde», a ajouté la ministre.
Selon elle, la CAATSA ne s'applique pas à New Delhi.
En mai, la Russie et l'Inde ont harmonisé un accord sur la livraison de cinq systèmes S-400, dont le prix est de près de six milliards de dollars. Il devrait être finalisé en octobre lors du sommet entre Vladimir Poutine et Narendra Modi.
L'Inde n'est pas le seul pays qui fait face à l'opposition américaine à propos de l'achat de S-400. Washington a menacé la Turquie de ne pas lui vendre les chasseurs de cinquième génération F-35 à cause de l'intention d'Ankara d'acheter ces systèmes russes.
Le S-400 Triumph est le système de défense antiaérienne et antimissile russe le plus moderne, capable également de détruire des cibles terrestres. La portée des missiles qui équipent les S-400 dépasse les 400 kilomètres. Ils peuvent atteindre une altitude de 30 kilomètres.
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