Les Américains n’ont pas grand chose à redouter si ce n’est quelques pénuries temporaires sur certains produits, même si cela est inconfortable, il n’y a là rien d’insurmontable.
Les Etats-Unis peuvent faire dérailler la Chine, la Chine le sait, ils sont fâchés, mais cela ne changera pas grand chose à la détermination américaine.
Charles SANNAT
Sur fond de nouveau regain de tensions dans l’affrontement commercial avec Washington, Pékin a fait recours à la dépréciation du yuan. Un moyen de pression censée stimuler les exportations aux États-Unis.
La Banque populaire de Chine a fait baisser le 12 juillet le taux du yuan de 0,73% face au dollar sur fond d’un nouveau regain de tension avec Washington dans leur affrontement commercial.
Le taux de change a été fixé le 12 juillet au niveau de 6,6726 yuans pour un dollar, ce qui est supérieur de 492 point au taux établi un jour auparavant.
Cette mesure intervient quelques heures après l’annonce par le représentant américain au Commerce (USTR) de l’intention de taxer 200 milliards de dollars de produits supplémentaires en provenance de Chine.
L’agence Bloomberg affirmait en avril que la Chine réfléchissait aux conséquences potentielles d’une dépréciation du yuan en tant que moyen de pression dans son affrontement commercial avec les États-Unis.
Dans cette bataille qui a commencé avec la décision des États-Unis de taxer leurs importations d’aluminium et d’acier, la Chine garde un atout dans sa manche: une grande quantité de dette souveraine émise par le Trésor américain.
La Chine détenait environ 1.170 milliards de dollars (950 milliards d’euros) d’obligations du Trésor américain à la fin janvier, ce qui en fait le créancier étranger numéro un des États-Unis et le deuxième propriétaire de titres du gouvernement américain après la Réserve fédérale des États-Unis.
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