Le document officialisant la réduction de la vitesse maximale autorisée sur certaines routes nationales et départementales à 80 km/h – au lieu de 90 – sera publié dimanche au Journal officiel. La mesure s’appliquera dès le 1er juillet. Elle concerne les 400.000 kilomètres de routes secondaires à double sens, sans séparateur central.
Ces tronçons ont concentré 87% de la mortalité sur les routes hors agglomération (1 911 personnes) en 2016, soit 55% de l'ensemble de la mortalité routière, selon la Sécurité routière. Le gouvernement met en avant le fait que passer de 90 à 80 km/h ne fait perdre que quatre minutes sur un trajet de 50 kilomètres, et que cela réduit la distance de freinage de 13 mètres.
Une mesure qui ne repose sur rien
La mesure avait été très critiquée, notamment par les associations d'automobilistes qui y voient une mesure répressive. Les élus locaux auraient aimé également plus de concertation sur les tronçons dangereux, et ceux qui ne posent pas de problème.
68% des Français ne sont pas convaincus par ses explications sur la réduction de la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, publié vendredi 13 avril.
Des tests précédant, effectués sur des tronçons pilotes, ont démontré qu'à 80km/h, les conducteurs ont tendance à perdre plus facilement leur attention, ce qui génère plus d'accidents.
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