29 juin 2018

Andrzej Lobaczewski décrit le psychopathe...

Photo illustrative
En dépit de leurs déficiences en acquis psychologiques et moraux normaux, ils développent et disposent de connaissances qui leur sont propres, quelque chose qui est absent chez les personnes ayant une vision du monde naturelle. Ils apprennent dès l’enfance à se reconnaître mutuellement dans une foule, et parviennent à prendre ainsi conscience de l’existence d’autres individus qui leurs ressemblent. Ils sont aussi conscients de leur différence par rapport au monde des gens qui les entourent. Ils gardent vis-à-vis de nous une certaine distance, et nous voient comme une variété para-spécifique.

Les réactions humaines naturelles, qui ne suscitent en général aucun intérêt parce qu’elles sont considérées comme évidentes, les frappent par leur étrangeté et suscitent chez eux un intérêt parfois amusé. Ils nous observent donc, tirent des conclusions, et forment un monde différent de concepts. Ils sont habiles à découvrir nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. Les souffrances et le sentiment d’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun sentiment de culpabilité puisqu’elles résultent de leur différence et ne s’appliquent qu’aux “autres gens” qu’ils perçoivent comme n’ayant pas la même spécificité. Ni une personne normale, ni notre vision naturelle du monde ne peuvent percevoir ou évaluer convenablement l’existence de ce monde de concepts différents. "

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