Le parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban a remporté la majorité qualifiée des deux tiers au Parlement.
Cette victoire étonnante prouve que la campagne antigouvernementale menée par Soros a été terriblement inefficace et a pu être contre-productive en renforçant l’appel d’Orban et la « mentalité d’assiégé » qui se développe dans le pays. Les Hongrois se sentaient déjà menacés par le monde entier depuis la crise des migrants, alors qu’ils en sont venus à considérer l’hostilité de Bruxelles aux politiques de souveraineté nationale mises en place comme un signe d’agression régionale. Le « siège de l’intérieur » mené par des ONG pro-occidentales telles que la Fondation Soros et d’autres, pourraient avoir poussé certains électeurs à se ranger du côté d’Orban, craignant que rien d’autre qu’une victoire décisive de son parti puisse résorber la menace pesant sur leur sécurité nationale et culturelle.
Le résultat final est que la Hongrie a défendu sa réputation de bastion de l’euro-réalisme et a empêché l’UE de sanctionner son allié idéologique, la Pologne, en raison de l’incapacité du bloc à prendre la décision unanime nécessaire à cet égard. Cela a donné à Viktor Orban la possibilité de rester en place et de fermement s’y opposer.
Par conséquent, l’axe polono-hongrois des « Trois mers » ne fera que se resserrer à l’avenir et continuera d’étendre son attrait en Europe centrale et orientale après avoir prouvé qu’il est possible de résister à l’élite libérale-globaliste de l’UE et de réussir aussi longtemps que les leaders ont le soutien sincère du public comme l’a Orban. Paradoxalement, il a été capable d’accomplir ceci par le recours magistral à la théorie de « l’hégémonie culturelle » du philosophe marxiste italien Antonio Gramsci, qui affirme en substance que le changement culturel doit toujours précéder un changement politique profond dans n’importe quelle société. Le New York Times a récemment parlé de la façon dont Orban l’a mis en pratique dans un article intitulé « Comment Viktor Orban plie la société hongroise à sa volonté » ce qui, malgré son angle négatif, permet une lecture instructive si on l’évalue objectivement.
Cet article décrit comment Orban a inséré son idéologie euro-réaliste dans la société civile, les arts, les manuels scolaires, les universités et les médias afin de faire de la culture hongroise un instrument pour faire avancer et soutenir ses idéaux révolutionnaires. Il convient de rappeler que les organisations gauchistes, usant de la violence, n’ont pas de « monopole » sur les « révolutions », qui peuvent être généralisées comme étant simplement le passage d’un système organisationnel à un autre. Il est donc tout à fait exact de décrire le leader hongrois comme un révolutionnaire politique et culturel (ou contre-révolutionnaire, selon la perspective) pour libérer sa société du joug libéral-globaliste bruxellois et la ramener à ses racines conservatrices-nationalistes.
L’élection du week-end précédent peut donc être interprétée comme un référendum populaire sur la révolution qu’Orban a remporté avec brio en prouvant que la grande majorité des gens sont fermement derrière lui à chaque étape du processus.
Le post présenté est une transcription partielle du programme radiophonique CONTEXT COUNTDOWN sur Sputnik News, diffusé le vendredi 13 avril 2018.
Andrew Korybko
Source
Le résultat final est que la Hongrie a défendu sa réputation de bastion de l’euro-réalisme et a empêché l’UE de sanctionner son allié idéologique, la Pologne, en raison de l’incapacité du bloc à prendre la décision unanime nécessaire à cet égard. Cela a donné à Viktor Orban la possibilité de rester en place et de fermement s’y opposer.
Par conséquent, l’axe polono-hongrois des « Trois mers » ne fera que se resserrer à l’avenir et continuera d’étendre son attrait en Europe centrale et orientale après avoir prouvé qu’il est possible de résister à l’élite libérale-globaliste de l’UE et de réussir aussi longtemps que les leaders ont le soutien sincère du public comme l’a Orban. Paradoxalement, il a été capable d’accomplir ceci par le recours magistral à la théorie de « l’hégémonie culturelle » du philosophe marxiste italien Antonio Gramsci, qui affirme en substance que le changement culturel doit toujours précéder un changement politique profond dans n’importe quelle société. Le New York Times a récemment parlé de la façon dont Orban l’a mis en pratique dans un article intitulé « Comment Viktor Orban plie la société hongroise à sa volonté » ce qui, malgré son angle négatif, permet une lecture instructive si on l’évalue objectivement.
Cet article décrit comment Orban a inséré son idéologie euro-réaliste dans la société civile, les arts, les manuels scolaires, les universités et les médias afin de faire de la culture hongroise un instrument pour faire avancer et soutenir ses idéaux révolutionnaires. Il convient de rappeler que les organisations gauchistes, usant de la violence, n’ont pas de « monopole » sur les « révolutions », qui peuvent être généralisées comme étant simplement le passage d’un système organisationnel à un autre. Il est donc tout à fait exact de décrire le leader hongrois comme un révolutionnaire politique et culturel (ou contre-révolutionnaire, selon la perspective) pour libérer sa société du joug libéral-globaliste bruxellois et la ramener à ses racines conservatrices-nationalistes.
L’élection du week-end précédent peut donc être interprétée comme un référendum populaire sur la révolution qu’Orban a remporté avec brio en prouvant que la grande majorité des gens sont fermement derrière lui à chaque étape du processus.
Le post présenté est une transcription partielle du programme radiophonique CONTEXT COUNTDOWN sur Sputnik News, diffusé le vendredi 13 avril 2018.
Andrew Korybko
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