Alors que pas une journée ne se passe sans que l’on entende Reporters sans frontières évoquer le cas de blogueurs, de journalistes emprisonnés et menacés à travers le monde en raison de leurs opinions et de leurs écrits, pour Tommy Robinson, journaliste indépendant et militant, c’est silence radio.
Qu’il puisse crever dans une prison en Angleterre – il serait incarcéré à Hull, assassiné par des islamistes ou par des gangs qui veulent sa peau, avec la bénédiction du gouvernement et de la justice du Royaume-Uni, ne fait pas sourciller ces « grands défenseurs » des journalistes dans le monde.
Pourtant, l’affaire est suffisamment grave pour que des députés anglais s’alarment du cas Tommy Robinson et évoque sa mise en danger en le mettant en prison.
Tommy Robinson latest: UKIP Peer Malcolm Lord Pearson has written to Home Secretary Sajid Javid today saying : if Tommy is murdered or injured in prison he and others will mount a private prosecution against Mr Javid as an accessory, or for misconduct in public office. pic.twitter.com/UMkXqBVLoR
— Gerard Batten MEP (@GerardBattenMEP) 27 mai 2018
Même à l’international, des personnalités politiques s’inquiètent. En France, c’est le silence total, hormis bien évidemment au sein de la presse alternative, la seule qui informe réellement le public de faits particulièrement graves pour la liberté d’expression à l’intérieur d’un pays d’Europe.
Parliamentary questions to the Dutch Minister of Foreign Affairs about the arrest and safety of Tommy Robinson.#TommyRobinson #FreeTommy #FreeSpeech pic.twitter.com/4fSq94WoI8
— Geert Wilders (@geertwilderspvv) 26 mai 2018
Le Royaume-Uni interdit de séjour sur son territoire des journalistes ou personnalités qui critiquent l’islam. Ce pays enferme des dissidents politiques ou des journalistes en raison de leurs actions et de leurs enquêtes pour dénoncer l’islamisation à grande vitesse de l’Angleterre ou la traite des blanches dans certaines villes, ou encore les viols par des gangs ethniques.
Mais la classe médiatique subventionnée en France fait silence. Pas un mot. Pas une phrase d’indignation, rien.
Les journalistes de notre pays ne devront pas ensuite s’étonner que la population les méprise de plus en plus, les lise et les écoute de moins en moins. Leur silence complice dans cette affaire sera perçu comme une lâcheté sans nom.
Il faut désormais sauver le soldat Robinson et faire pression sur les autorités britanniques en médiatisant suffisamment l’affaire pour qu’elles le libèrent. Coûte que coûte. Il en va du devoir de chaque Européen qui ne peut pas tolérer qu’un journaliste dissident soit emprisonné dans un pays encore membre pour le moment de l’Union européenne. Il faut interpeller les députés français, appeler l’ambassade du Royaume-Uni sans discontinuer, évoquer le cas Robinson avec l’importante communauté anglaise installée chez nous.
Il y a urgence.
Free Tommy !
La rédaction de Breizh-info.com
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