17 avril 2018

Des sites militaires faisaient aussi partie des cibles des frappes en Syrie

9K35 Strela-10

Outre les installations de Barzeh et de Jaramana en Syrie, frappées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, des sites militaires, dont des aérodromes, faisaient aussi partie des cibles de l'attaque, selon le ministère russe de la Défense.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a annoncé quelles autres cibles en Syrie avaient les États-Unis, le Royaume-Uni et la France outre celles à Barzeh et à Jaramana.

«Non seulement des installations à Barzeh et Jaramana faisaient partie des cibles des frappes effectuées le 14 avril par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, mais il y avait aussi des sites militaires syriens, y compris des aérodromes», a fait savoir le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Le porte-parole de la Défense russe a rajouté que pour repousser l'attaque, l'armée gouvernementale syrienne avait eu recours à des systèmes de missiles sol-air S-200, S-125, Bouk, à des 9K33 Osa, véhicules antiaérien équipés de missiles sol-air, et à des 9K35 Strela-10, systèmes antiaérien mobiles à courte portée.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés sur la Syrie, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.

Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque chimique prétendue à Douma, c'est-à-dire après le bombardement des pays occidentaux.

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