23 novembre 2017

Salut les Kouffar !


Deux jours à Ajaccio, je vous recommande, ça fait du bien, surtout avec ce beau temps un peu inattendu pour un mois de Novembre…le réchauffement climatique, sans doute…y a pas que du mauvais, c’est comme tout… Bon, je vous disais donc Ajaccio, un vrai bonheur, ça vous remet quarante-cinq ans en arrière…avant le regroupement familial, je veux dire, quand on était entre nous, tranquilles, pas emmerdés, quoi, le bon temps. Une ville paisible, avec des gens comme vous et moi qui déambulent, sereins, dans des rues ou l’on n’aperçoit pas le moindre bout de voile islamique, la moindre barbouze hirsute sous calotte à sourates. Rien! Juste des passants qui passent, qui discutent le bout de gras…même pas en corse, la plupart du temps, à l’exception des très vieux et encore. Non, ça parle français, avec bien sûr ce bon vieil accent insulaire dont les caressantes sonorités et le rythme tranquille vous reposent de cet exécrable parler « beur » qui tend, progressivement, à se généraliser à tout l’Hexagone continental.
Invités par notre vieux pote Toussaint Anchichini (voir L’affaire se Corse! Le crépuscule des zincs. La démocratie, quoi…) Jean Foupallour et moi nous retrouvâmes donc au pays de Napoléon en compagnie d’une bande de joyeux gastronomes Bonapartistes. Quand je pense à tous ces franchouilles ahuris qui continuent inexorablement à considérer nos potes insulaires comme des sauvages tout juste bons à faire péter des pains de plastic et à régler leurs dissensions intestines au 9mm! La réalité se révèle infiniment plus sympa. Juste que ces braves gens il ne faut pas les emmerder, surtout quand on vient d’ailleurs. Ils considèrent la politesse comme un minimum vital et les comportements qui y dérogent comme justiciables de correction plus ou moins sévère suivant la gravité; il suffit cependant de s’y conformer pour que règnent l’entente et l’harmonie sociétale. Aussi, avons nous pu rencontrer Djamel, le mec qui nous a servi au resto, un gentil garçon doté d’un accent corse à couper au couteau…sans le prénom on le prendrait pour le petit fils de Tino Rossi! D’où nous déduisîmes finement, Jeannot et moi, qu’il y en a tout de même, sauf qu’on ne les distingue pas du commun des mortels, ils se fondent dans la population… La Cité Impériale, en plus de tout le reste, apparaît donc comme un modèle résolument admirable d’intégration! C’est Ange, un personnage incontournable en ces lieux, un poids lourd de la politique insulaire, qui nous a résumé la méthode. « voyez vous, exposait-il en montrant la colline en face, bâtie de petits HLM discrets, presque pimpants, ils se trouvent la-haut…mais vous pouvez y monter sans problème, vous savez, personne ne vous fera le moindre mal. Quand par extraordinaire il y a un peu de grabuge, on y va, on explique, on fait un peu de ménage en somme, après quoi tout rentre d’en l’ordre. Il suffit de dire les choses, vous savez, de se montrer clair, sans méchanceté, juste de la précision, ça suffit…bien sûr pour vous autres c’est trop tard, le pli est pris, il ne vous reste pas grand chose à faire…sinon prier… »
-« Dites le pour rigoler, répondit Foupallour en essayant simultanément de pousser, d’une grosse lampée de « Cuvée Faustine », la tranche de lonzu qu’il venait imprudemment d’enfourner, nous les prières on les a dans les rues, avec des centaines de gus, cul en l’air, qui empêchent les honnêtes-gens de circuler! Alors, vous avez, Gnafron, le rigolo de l’Intérieur, lui il les interdit… ce qui fait l’effet d’un cautère sur une jambe de bois, comme disait Mémé, un peu comme quand vous soufflez dans un violon…et remarquez bien que je surveille mon langage, pas vrai, j’ai bien compris pour la politesse… »

Alors, abandonnons donc – à regret- la Corse, sa douceur de vivre assumée et organisée, ainsi que ses musulmans bien discrets et revenons en au bordel continental. J’écoutais ce matin, d’une oreille distraite, le Ministre de l’Économie, le transfuge des Ripoublicons, vous savez… Ah, ce n’est plus Le Maire d’alors, à l’époque où il sollicitait -sans grand succès- les suffrages de droite, non désormais c’est plutôt Le Maire Deux, un nouveau personnage, sûr de lui, macronophile jusqu’au bout de la chopine, convaincu de se voir En Marche vers un destin grandiose et dès à présent acharné à la réélection de Présipède en 2022. Bref, le type en question affirmait, entre autres remarques plus ou moins sagaces sur différents sujets d’actualité, son opposition très résolue aux prières de rues « car les manifestations à caractère religieux dans l’espace public ne sauraient être tolérées ».
En d’autres termes, avec ces trous-du-cul, on évoque « les religions », de manière indifférenciée, en faisant toujours semblant de les mettre toutes dans le même sac, celle qui fait chier et les autres… sous entendu la Catholique puisque ni les Protestants, ni les Orthodoxes, ni même les Bouddhistes, ne se retrouvent jamais sur la sellette, allez donc savoir pourquoi… Quant aux Israélites, on fait bien gaffe à n’y toucher qu’avec des pincettes, vu que c’est vachement connoté, demandez donc à ce gros conmarxiste de Filoche!
Il suit de là que toute procession, messe en plein air, voire bénédiction de monument, de bagnoles ou de pissotière, tombent impitoyablement sous le coup de la prohibition bien-pensante. En gros il s’agit, pour M. Le Maire et ses pareils, de faire une stricte application de la « jurisprudence Ploërmel », laquelle prétend interdire les croix, crucifix et autres emblèmes d’un christianisme franchouille quasiment bi-millénaire, juste pour faire plaisir à quelques trous de balle soi- disant libres-penseurs et surtout, évidemment, pour ne pas rendre les Salafistes fous de jalousie! En revanche, lorsque deux de ces derniers s’introduisent au Carmel de Verdun pour chanter des musulmaneries en arabe pendant les Vêpres et menacer les nonnes de leur enfer à la con, on écrase le coup, on en parle aussi peu que possible et on attend que ça se tasse. Vous imaginez un peu l’inverse, juste une seconde, de jeunes Catholiques qui se pointeraient à la Mosquée pour chanter « Jésus doux et humble de cœur »ou bien « Je suis chrétien, voilà ma gloire, mon espérance et mon soutien »? Vous voyez le tableau? Lynchés, les pauvres types! Zigouillés, bousillés, écrabouillés, découillés, écartelés! Et je ne vous raconte même pas si jamais l’idée les eût effleurés d’aller prêcher la Bonne Parole au milieu de la prière des femmes… Avant même de franchir la porte il se retrouveraient enterrés dans le sable avec leur bite dans la bouche, comme au bon vieux temps de l’Algérie Française… comment cela, y a pas de sable devant les mosquées? Ben figurez vous qu’en cas de besoin on peut toujours en faire venir un ou deux camions, c’est pas ça qui coûte bien cher, du moment qu’il existe un motif valable…sans compter qu’on pourra toujours trouver une petite association humanitaire subventionnée pour assumer les frais!

Et encore une minuscule parenthèse corse, juste histoire de rigoler un coup! J’imagine des petites saynètes: le Muz fanatique qui s’en va chanter des sourates pendant l’Office en la Cathédrale Santa Maria Assunta d’Ajaccio, chez le Cardinal Fesch , le tonton de Napo. ; ou bien encore Mohamed et ses potes en train de lancer des cailloux sur la Madunuccia, la procession où l’entière population suit la statue de Notre-Dame tout autour de la Ville…j’imagine mais juste pour rigoler, ce genre de plaisanterie n’est possible que chez les Dhimmis, les types comme nous, les Kouffar! En Corse, il n’y a pas de Kouffar, il n’y a que des familles maghrébines qui reprennent le bateau.

Allez, salut les Kouffar! Bonne semaine et faites gaffe à bien respecter les Croyants.
Amitiés.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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