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En effet, les Chinois viennent à nouveau de frapper en rachetant, au nez et à la barbe de nos pandores de la terre agricole de la SAFER, 900 hectares dans l’Allier pour un montant de 10 millions d’euros.
La société Hongyang avait déjà réussi il y a deux ans l’acquisition de 1 700 hectares et cela avait défrayé la chronique.
Pas d’intervention possible de la SAFER pour bloquer la vente car la loi n’est toujours pas adaptée !
Après les premiers cas de rachat par des Chinois de nos terres arables, une notification pour toutes les transactions a été rendue obligatoire avec un changement de la loi début 2017 mais la SAFER, une fois de plus, n’a pas pu intervenir, la loi “sur l’accaparement des terres agricoles”, adoptée par le gouvernement Hollande, ayant été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en mars… Et depuis, rien n’a été fait pour empêcher de tels rachats.
“Leur notaire nous avertit qu’il y avait une vente de parts sociales, mais comme elle ne se fait pas sur la totalité des parts, la SAFER n’a pas pu intervenir, car le droit de préemption ne peut s’appliquer que sur la totalité des terres vendues.”
“Les mêmes investisseurs chinois, avec les mêmes pratiques contournant le droit de préemption des SAFER sur les terres agricoles, ont acquis 98 % des parts sociales de sociétés agricoles, leur permettant de mettre la main sur 900 hectares de terres à blé et à maïs dans l’Allier”, a expliqué mercredi à l’AFP le président de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FnSafer), Emmanuel Hyest.”
Voilà donc le petit contournement auquel se sont livrés nos amis chinois pour mettre la main sur 900 hectares de plus. Il suffit de ne racheter que 98 % des parts sociales de l’entité (en général une entreprise agricole de type GAEC ou autre) qui est elle-même propriétaire des terres !
Vous ne rachetez pas des terres, mais des parts sociales de terres agricoles.
Pourquoi les Chinois rachètent-ils des terres agricoles ?
Deux chiffres.
Deux chiffres à retenir pour comprendre la gravité de la situation chinoise.
1,3 milliard d’habitants et seulement 7 % des terres arables du monde…
En gros, les Chinois ne sont pas en mesure d’être autosuffisants en termes d’alimentation.
Alors que font-ils ? Ils achètent des terres ailleurs, et c’est très grave car ces achats n’ont pas pour objectif de cultiver chez nous du blé qui sera vendu aux Français, mais bien de cultiver du blé en France, sur des terres françaises qui sera exporté en Chine.
Tant que tout va bien, tout va bien, sauf que rien n’ira bien très longtemps et cela ne va déjà pas très bien !
De la pénurie de beurre à la famine !
Décidément, il faut vraiment être énarque pour ne pas faire le rapprochement immédiat entre la pénurie de beurre, qui n’est pas une pénurie mais une augmentation significative du prix du beurre qui, si nous en souhaitons encore dans nos rayons, devra être payé plus cher par la grande distribution qui a refusé de renégocier ses accords-cadres du début d’année malgré les tensions internationales sur le marché du beurre.
Au-delà de ce rapport de force commercial, c’est évidemment la demande étrangère et en particulier chinoise qui fait bondir le prix du beurre.
Vous aurez le même phénomène avec tous les autres produits alimentaires dont le blé, car les Chinois, avec l’élévation de leur niveau de vie, mangent désormais plus que juste un petit bol de riz quotidien… et notre blé… ce qui veut dire que plus cela va, d’ailleurs, et plus nous mangerons leur riz si nous ne faisons rien !
En rachetant nos terres agricoles, les Chinois vont alimenter la Chine, pas la France !
En ne faisant rien aujourd’hui, alors que nous avons une paysannerie vieillissante, et des difficultés de rentabilité pour nos paysans, mais que le prix des terres lui s’envole au niveau de la planète, nous préparons la famine de demain dans notre pays et les conditions de problèmes diplomatiques majeurs.
Explications !
Si nous laissons les Chinois (ou autres, on s’en fiche de la nationalité) racheter nos terres, et qu’un jour c’est la famine, l’État n’aura pas d’autre choix que de saisir les productions et de spolier celui qui est le propriétaire des terres.
Cela provoquera colère et mesures de rétorsions déjà prévisibles 10 ans à l’avance.
En conclusion, il faut impérativement changer les lois.
L’alimentation est trop stratégique pour répondre aux règles classiques du libre-échange.
Il faut donc être français pour acheter des terres.
Il faut donc être résident fiscal en France et y payer ses impôts pour acheter des terres.
Celui qui achète plus de 10 hectares doit obligatoirement exploiter la terre et en tirer l’essentiel de ses revenus.
Toute transaction sur une exploitation, qu’elle soit partielle ou totale, portant sur des parts sociales ou du foncier en direct, doit être validée par les SAFER.
Les SAFER doivent être dotées des fonds suffisants pour préempter les terres à chaque fois qu’elles seront dans des mains étrangères.
En un mot, aucun étranger, aucune société étrangère ne doit pouvoir avoir le droit d’acheter des terres en France.
Ne pas le comprendre aujourd’hui et ne pas préparer notre nation aujourd’hui à le faire, c’est encore un exemple cruel de la connerie insondable de nos élites qui ne verraient pas un éléphant dans la Dordogne comme on disait chez ma grand-mère !
En ne faisant rien, nous préparons les conditions de notre propre famine. Alors à vos plumes !!
Alors mes chères impertinentes, mes chers impertinents, faites passer cet article et écrivez à l’Élysée et à Matignon pour que là-haut, la lumière puisse s’allumer, et vite !
Enfin, certains vous diront que ce n’est pas possible en raison des lois, de la mondialisation, du libre-échange !
Mes amis, en dehors de toute idéologie, si le libre-échange et la mondialisation c’est crever de faim, alors peut-être vous souviendrez-vous qu’il fut un temps, pas si lointain, où notre pays disposait de ce que l’on appelait sa souveraineté. Une idée qui consiste à dire et proclamer (ce qu’il y a d’ailleurs d’écrit dans notre constitution) que nous avons le droit de décider de notre destin.
Alors quand vous aurez faim, peut-être que le peuple se souviendra de ce temps où il pouvait décider ce qui était bon pour lui, et il est bon de pouvoir manger à sa faim, croyez-moi.
Vive la France.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source AFP ici via Boursorama.com
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