Ce n’est pas ce que le conseil municipal a retenu, qui a opté pour l’installation d’une colonie de 54 immigrants dans les locaux de la bâtisse. Ni vu, ni connu, l’affaire est dans le sac, la préfecture ayant chaudement félicité le maire pour sa munificence à l’égard de ce magnifique « Autre », rédempteur de nos vils pêchés d’occidentaux leucocytaires – avec, tout de même, le soutien sonnant et trébuchant du cochon de contribuable.
Ameutés par un conseiller municipal démissionnaire, les habitants ont bruyamment manifesté leur hostilité au projet. Le premier magistrat de cette commune si emblématique d’où surgit, dei gracia, le Salut providentiel qui allait réitérer, d’une éclatante façon, l’union du Ciel au royaume de France jadis scellée devant le baptistère de Reims aux alentours de 496, monsieur le maire, donc, rassembla ses administrés ulcérés « pour éclaircir la situation » (Vosges Matin, 26 juillet).
Embarrassé, dépité et… coincé, celui-ci leur déclara :
« En mai, la commune a reçu des représentants de l’association Coallia, qui ont présenté un projet d’hébergement d’urgence au sein du pensionnat. À la base, le bâtiment devait accueillir des personnes en difficulté. Nous avons été informés, ce dernier vendredi, que si le projet arrivait à terme, le pensionnat hébergerait des migrants, ce qui n’était pas prévu à l’origine. Je rappelle qu’à ce jour, rien n’avait encore été signé et que le projet était toujours en négociation », rétropédala piteusement l’intéressé, avant de conclure : « La commission, qui s’est réunie ce lundi a finalement décidé d’annuler ce projet dans l’intérêt des habitants. Décision qui sera votée ce jeudi en conseil municipal. Je précise que la préfecture et l’association ont été prévenues de cette décision. »
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