30 juin 2017

Les Italiens exaspérés par l’afflux de migrants


Les temps changent. C’est Le Figaro qui ose titrer « l’Italie exaspérée par l’afflux de migrants ». Quand il s’agit de la France, on prend plus de pincettes, car le président Macron vient de déclarer que notre beau pays avait besoin des migrants et que sa tradition d’accueil l’obligeait.

Les Italiens, en 6 mois, ont déjà accueilli deux fois plus de clandestins que la France sur toute l’année 2016, qui a pourtant été du point de vue du chaos migratoire une annus horribilis. Les habitants de Calais peuvent en témoigner. Grêce, Italie, France, Angleterre, Allemagne, tout le monde voit bien que l’invasion est programmée.

Ces deux derniers jours, ce ne sont pas moins de 17 000 personnes qui ont été « sauvées » des eaux, comme Boudu, et qui sont arrivées saines et sauves sur les côtes de nos cousins italiens. Plus personne ne croit au chantage humanitaire à la noyade : si certains migrants se noient effectivement, l’écrasante majorité est prise en charge par les filières mondialistes qui font venir de véritables tankers à humains.

Devant cet afflux inarrêtable décidé par les autorités européennes, le gouvernement italien a décidé d’interdire aux ONG qui ont « sauvé » des migrants en haute mer l’accès aux ports italiens. Le ministre de l’Intérieur Marco Minniti venait d’apprendre qu’en deux jours, 12 500 migrants avaient été recueillis au large de la Libye par « 22 unités internationales de secours ».

Voici la déclaration du président de la République Sergio Mattarella :

« La situation créée par les flux migratoires devient ingérable, même pour un pays grand et accueillant comme le nôtre. »

En 18 mois, l’Italie a absorbé 258 000 migrants et la pression aux frontières crée même des tensions avec la France, depuis que la police française a refoulé 263 migrants près de Vintimille. Le plus consternant, c’est que Frontex, le programme européen censé surveiller les frontières, entre en conflit avec le programme d’aide et d’accueil tous azimuths des migrants, contre lequel les pays de l’Est se rebellent actuellement. Certains comme les Tchèques ne veulent plus assumer leur quota, et renvoient la balle à Bruxelles. Une espèce de schizophrénie s’empare de l’entité européenne, partagée entre le suicide et l’autodéfense, les peuples étant globalement pour la défense des frontières, les gouvernants globalement contre.
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