Évoquant les raisons de sa décision de ne plus accorder son soutien au candidat d’En Marche!, le général Soubelet explique à Sputnik qu’il n’apprécie pas «le caractère hétéroclite des ralliements» ainsi que l’incohérence entre l’envie de renouveau et l’intégration du «gouvernement qui est en train de mourir».
Depuis que le général Soubelet a fait part de son intention de se présenter aux législatives « sans étiquette » et de ne pas accorder son soutien au candidat d'En Marche!, cette histoire ne cesse de faire les grands titres. Dans une interview à Sputnik, M. Soubelet parle d'Emmanuel Macron et dévoile les raisons de sa décision. Ainsi, le général déclare ne pas apprécier le caractère hétéroclite des ralliements et, plus précisément, celui du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian il y a quelques jours de cela. C'est justement cela qui a servi, d'après lui, d'élément déclencheur à sa décision.
« Vous savez, c'est compliqué de dire d'une part qu'on veut renouveler le personnel politique et puis de prendre des poids lourds du PS et du gouvernement qui est en train de mourir, qui est en train de s'échouer avec les élections qui arrivent. Ce n'est pas très cohérent. Le renouveau, c'est aussi le renouveau des têtes politiques qu'elles soient du PS ou ailleurs », a-t-il fustigé.
D'ailleurs, il souligne également dans cette même optique que « si l'on prend des gens qui ont fait de la politique depuis 30 ou 35 ans, ce n'est pas du renouveau et on ne peut pas faire du neuf avec du vieux, c'est impossible ».
En même temps, en parlant de la personnalité d'Emmanuel Macron, le général trouve que le candidat d'En Marche! n'a pas un discours mensonger mais le souci c'est qu'il n'« est pas maître ».
« Il [Emmanuel Macron, ndlr] a besoin aussi — et on peut le comprendre politiquement — d'avoir une certaine assise et d'avoir des gens d'expérience. Mais après la question c'est qui et pourquoi. Et à ce stade on ne le sait pas », explique-t-il.
Par ailleurs, évoquant les ralliements possibles du PS à En Marche, M. Soubelet affirme qu'il ne souhaite pas prendre le risque même s'il est évident que tout le monde n'aura pas sa place au gouvernement.
« Il y a personne qui peut le dire, mais c'est un risque que je ne souhaite pas courir parce qu'il est hors de question que je cautionne un PS bis dans le mouvement En Marche!. Je ne suis pas sûr que tous ceux qui rallient ne soient pas au gouvernement ou n'auront pas de grosses responsabilités. Mais moi, je ne prends pas le risque ».
Le ralliement du général Bertrand Soubelet à Emmanuel Macron, annoncé au mois de février dernier, avait fait du bruit. Et son retrait, évoqué dans une lettre, en a fait encore plus. Dans une lettre rendue publique, le général « macroniste » a fait la lumière sur ses inquiétudes en affirmant que l'actuel gouvernement ne correspondait pas à sa conception du changement.
De même, invité dans Les Grandes Gueules sur RMC, M. Soubelet a annoncé qu'il se présenterait « sans étiquette » aux législatives. Au mois d'avril, le général sort un livre, intitulé « Sans autorité, quelle liberté? ».
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Depuis que le général Soubelet a fait part de son intention de se présenter aux législatives « sans étiquette » et de ne pas accorder son soutien au candidat d'En Marche!, cette histoire ne cesse de faire les grands titres. Dans une interview à Sputnik, M. Soubelet parle d'Emmanuel Macron et dévoile les raisons de sa décision. Ainsi, le général déclare ne pas apprécier le caractère hétéroclite des ralliements et, plus précisément, celui du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian il y a quelques jours de cela. C'est justement cela qui a servi, d'après lui, d'élément déclencheur à sa décision.
« Vous savez, c'est compliqué de dire d'une part qu'on veut renouveler le personnel politique et puis de prendre des poids lourds du PS et du gouvernement qui est en train de mourir, qui est en train de s'échouer avec les élections qui arrivent. Ce n'est pas très cohérent. Le renouveau, c'est aussi le renouveau des têtes politiques qu'elles soient du PS ou ailleurs », a-t-il fustigé.
D'ailleurs, il souligne également dans cette même optique que « si l'on prend des gens qui ont fait de la politique depuis 30 ou 35 ans, ce n'est pas du renouveau et on ne peut pas faire du neuf avec du vieux, c'est impossible ».
En même temps, en parlant de la personnalité d'Emmanuel Macron, le général trouve que le candidat d'En Marche! n'a pas un discours mensonger mais le souci c'est qu'il n'« est pas maître ».
« Il [Emmanuel Macron, ndlr] a besoin aussi — et on peut le comprendre politiquement — d'avoir une certaine assise et d'avoir des gens d'expérience. Mais après la question c'est qui et pourquoi. Et à ce stade on ne le sait pas », explique-t-il.
Par ailleurs, évoquant les ralliements possibles du PS à En Marche, M. Soubelet affirme qu'il ne souhaite pas prendre le risque même s'il est évident que tout le monde n'aura pas sa place au gouvernement.
« Il y a personne qui peut le dire, mais c'est un risque que je ne souhaite pas courir parce qu'il est hors de question que je cautionne un PS bis dans le mouvement En Marche!. Je ne suis pas sûr que tous ceux qui rallient ne soient pas au gouvernement ou n'auront pas de grosses responsabilités. Mais moi, je ne prends pas le risque ».
Le ralliement du général Bertrand Soubelet à Emmanuel Macron, annoncé au mois de février dernier, avait fait du bruit. Et son retrait, évoqué dans une lettre, en a fait encore plus. Dans une lettre rendue publique, le général « macroniste » a fait la lumière sur ses inquiétudes en affirmant que l'actuel gouvernement ne correspondait pas à sa conception du changement.
De même, invité dans Les Grandes Gueules sur RMC, M. Soubelet a annoncé qu'il se présenterait « sans étiquette » aux législatives. Au mois d'avril, le général sort un livre, intitulé « Sans autorité, quelle liberté? ».
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