14 avril 2017

Marine Le Pen, « le laxisme migratoire doit cesser »


Lundi soir, de violentes émeutes ethniques ont éclaté dans le camp de la Linière, à Grande-Synthe. Des émeutes et des rixes au couteau entre migrants Irakiens, Kurdes, et Afghans. Six d’entre eux ont été blessés, avant que ces derniers ne s’en prennent aux forces de l’ordre et qu’un incendie se déclara, ravageant la majorité du camp illégal.

Pour les autorités et les sources proches du dossier, il n’est pas possible techniquement qu’il ne s’agisse pas d’un incendie volontaire.

La cause de la rixe ? Selon des témoignages il s’agirait de l’augmentation du nombre d’Afghans et de leur lieu d’hébergement de fortune, ces derniers « jalousant » les autres communautés – joies du vivre ensemble imposé obligent..

Ces bagarres et cet incendie sont le signe de l’échec total de la stratégie du Gouvernement à démanteler la « Jungle » de Calais, cette dernière se reformant à plusieurs endroits en France et l’immigration clandestine ne tarissant toujours pas.

Dans un communiqué, Marine Le Pen s’en prend d’ailleurs au « laxisme migratoire » qui doit cesser selon elle.

« L’incendie géant du campement de migrants de Grande-Synthe, causé par des bagarres entre migrants, est le signe du grand chaos migratoire qui bouscule notre pays depuis des années. Un an seulement après son ouverture dans sa forme actuelle, au prix de plusieurs millions d’euros, le campement est parti en fumée. Le laxisme migratoire crée du trouble, de la violence, du danger pour les migrants eux-mêmes et pour les services de secours et les forces de l’ordre. Ce laxisme laisse le champ libre à des mafias étrangères qui se reconstituent sur notre sol : ainsi le camp de Grande-Synthe était réputé être tenu par des passeurs kurdes irakiens.» explique la candidate à l’élection présidentielle avant d’évoquer les mesures qu’elle prendra si elle remporte l’élection :

« Ce chaos doit cesser. L’ensemble des campements de migrants seront démantelés après mon élection si les Français m’élisent à la tête de l’Etat. Les clandestins et les déboutés du droit d’asile seront reconduits à la frontière. Les demandes d’asile ne seront plus étudiées en France, mais dans nos consulats et nos ambassades dans les pays d’origine ou à leurs limites. Nous réduirons drastiquement l’asile. Nos frontières nationales seront immédiatement rétablies. Pour l’heure, nous veillerons à ce que les migrants du campement de Grande-Synthe ne soient pas relocalisés dans des communes françaises comme ce fut déjà massivement le cas ces dernières années.»

Le Camp de Grande Synthe a ouvert avec l’appui de l’Etat en mars 2016 ; il a été dressé par Médecins sans frontières (MSF) et contenait – avant son évacuation d’hier soir – 1 500 migrants clandestins, principalement des Kurdes irakiens. Ce camp, réputé pour être tenu par des passeurs kurdes irakiens, avait été le théâtre de plusieurs incidents sérieux ces derniers mois, nécessitant de faire appel à la police.

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