26 avril 2017

Marine Le Pen, de Rungis, dénonce la trahison de François Fillon qui appelle à voter pour Emmanuel Macron


Marine Le Pen a accusé François Fillon de «trahison» envers ses électeurs pour son appel à voter Macron au second tour de l’élection présidentielle.

«J’ai quand même une petite pensée pour les électeurs de François Fillon», «Voilà des gens qui ont défendu leur candidat dans des conditions extrêmement difficiles, qui sont restés fidèles jusqu’au bout, et qui se sont fait récompenser en écoutant à 20h02 leur candidat dire : « il faut voter pour Emmanuel Macron »» «Est-ce que vous vous rendez compte, quelque part, de la trahison dont ces gens sont victimes ? Je pense que c’est un manque de respect total de la part de François Fillon à l’égard de ceux qui l’ont soutenu contre vents et marées, qui sont restés fidèles jusqu’au bout et qui se trouvent trahis par leur chef de la pire des manières», a déploré, à l’adresse de la presse, Marine Le Pen à l’issue d’une visite matinale à l’immense marché alimentaire de Rungis.

Elle a aussi été interrogée sur les très nombreuses personnalités politiques qui ont ouvertement choisi Emmanuel Macron contre elle pour le second tour de la présidentielle : «Si, encore une fois, certains avaient pensé que le système n’existait pas, on vient de leur redonner une preuve supplémentaire de cela !» a-t-elle répliqué.

Très bien accueillie par les professionnels et leurs clients, elle était attendue au quartiers des fruits et légumes par des professionnels de l’anti-racistes qui depuis dimanche ne cessent de créer du désordre dans Paris pour protester contre les électeurs français qui l’ont placé au second tour.

La présidente du FN a aussi été visée par une tomate, mais le projectile a raté sa cible pour finalement s’écraser sur la tête de Guillaume Daudin, journaliste de l’AFP chargé de couvrir l’événement. «Bien, voire très bien accueillie jusque-là, Marine Le Pen est sifflée aux fruits. Une tomate a même volé… jusque sur ma tête», a-t-il commenté sur son Twitter.

Une nouvelle fois, les professionnels de l’anti-racisme largement rémunérés sur les fonds publics, font preuve de leur respect du suffrage des Français à la façon dictatoriale d’un Fidel Castro. De même que François Hollande s’est rappelé ce matin, lors des obsèques du gendarmes victime de l’attentat islamique des Champs Elysées, un peu tardivement, que les policiers devraient être respectés par les Français, et d’abord par le Président de la République, lui qui a encouragé les manifestations anti-flics qui ont saccagé Paris à propos de l’affaire Théo qui a engendré des tentatives de meurtres contre les policiers.

Lors de sa visite, Marine Le Pen a plaidé pour la «régulation» à l’encontre de son adversaire Emmanuel Macron qui est pour l’«ouverture totale»: «Emmanuel Macron est pour la dérégulation totale, l’ouverture totale, le libre-échange total. Moi je crois que l’État doit poser des régulations au marché pour établir une concurrence loyale, permettre qu’un acteur ne détruise pas l’autre, comme c’est souvent le cas avec la grande distribution», a-t-elle déclaré, entourée de nombreux journalistes mais aussi de nombreux commerçants de Rungis.

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