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Dans la guerre aérienne contre le groupe terroriste Daech, la stratégie de ce dernier consiste à se mêler à la population civile pour en faire les premières victimes des frappes, et la situation d'Alep ne se distingue pas de celle de Mossoul, a indiqué à Sputnik l'ancien officier de l'Otan Ulrich Scholz.
La participation de la Bundeswehr aux frappes aériennes de la coalition internationale contre les djihadistes de l'État islamique (Daech) ne se limite pas à des vols de reconnaissance de Tornado, les conseillers du gouvernement fédéral allemand inspectant chaque cible, a déclaré à Sputnik l'ex-planificateur d'intervention de l'Otan Ulrich Scholz.
« Ces derniers disent : "cette cible peut coûter dix vies de civils au maximum". Ensuite, des frappes sont portées », a précisé l'interlocuteur de l'agence. Et d'ajouter que cela signifiait que le « dommage collatéral » était accepté par avance.
« Cela veut dire que l'étonnement manifesté par les politiciens et les médias suite à l'information selon laquelle les avions de reconnaissance allemands Tornado avaient participé aux frappes de la coalition anti-Daech qui s'étaient soldées par des victimes parmi la population civile n'aurait été qu'une simulation pure et simple », a souligné l'ancien lieutenant-colonel de la Bundeswehr.
M. Scholz explique l'indignation qui gagne les réseaux sociaux par le fait que la Bundeswehr s'avère impliquée dans les bombardements de la population civile, alors qu'il s'agit tout simplement d'une guerre aérienne « classique » modèle USA ou OTAN.
« Quoi qu'il en soit, un adversaire tel que Daech dans une guerre asymétrique contre une armée régulière n'a d'autre chance que de se mêler à la population civile [...] de sorte que, lors des frappes aériennes, les obus tombent sur des civils. C'est sa stratégie », commente l'ancien planificateur d'intervention de l'OTAN.
Selon ce dernier, dès le début, le « dommage collatéral » est accepté, y compris par la partie allemande.
Commentaire : L'OTAN n'a jamais douté quand il s'agissait de bombarder les civils.
« Aussi cynique que cela soit, nous l'acceptons. [...] Nous approuvons le meurtre de civils ! Une telle guerre est tout simplement amorale », résume l'interlocuteur de Sputnik.
M. Scholz, qui a lui-même été pilote de Tornado par le passé, relève par ailleurs que ces avions ne conviennent absolument pas pour des opérations contre Daech.
L'ex-officier de l'OTAN conclut que les affirmations selon lesquelles l'armée syrienne ou les forces russes tuent volontairement la population civile à Alep « se trouvent en contradiction flagrante avec le bon sens », une guerre aérienne contre des forces asymétriques affectant toujours les civils, et la situation à Alep ne se distinguant pas de celle de Mossoul.
« Une seule solution valable consisterait à stopper la guerre et à s'assoir à la table des négociations », conclut Ulrich Scholz.
La participation de la Bundeswehr aux frappes aériennes de la coalition internationale contre les djihadistes de l'État islamique (Daech) ne se limite pas à des vols de reconnaissance de Tornado, les conseillers du gouvernement fédéral allemand inspectant chaque cible, a déclaré à Sputnik l'ex-planificateur d'intervention de l'Otan Ulrich Scholz.
« Ces derniers disent : "cette cible peut coûter dix vies de civils au maximum". Ensuite, des frappes sont portées », a précisé l'interlocuteur de l'agence. Et d'ajouter que cela signifiait que le « dommage collatéral » était accepté par avance.
« Cela veut dire que l'étonnement manifesté par les politiciens et les médias suite à l'information selon laquelle les avions de reconnaissance allemands Tornado avaient participé aux frappes de la coalition anti-Daech qui s'étaient soldées par des victimes parmi la population civile n'aurait été qu'une simulation pure et simple », a souligné l'ancien lieutenant-colonel de la Bundeswehr.
M. Scholz explique l'indignation qui gagne les réseaux sociaux par le fait que la Bundeswehr s'avère impliquée dans les bombardements de la population civile, alors qu'il s'agit tout simplement d'une guerre aérienne « classique » modèle USA ou OTAN.
« Quoi qu'il en soit, un adversaire tel que Daech dans une guerre asymétrique contre une armée régulière n'a d'autre chance que de se mêler à la population civile [...] de sorte que, lors des frappes aériennes, les obus tombent sur des civils. C'est sa stratégie », commente l'ancien planificateur d'intervention de l'OTAN.
Selon ce dernier, dès le début, le « dommage collatéral » est accepté, y compris par la partie allemande.
Commentaire : L'OTAN n'a jamais douté quand il s'agissait de bombarder les civils.
« Aussi cynique que cela soit, nous l'acceptons. [...] Nous approuvons le meurtre de civils ! Une telle guerre est tout simplement amorale », résume l'interlocuteur de Sputnik.
M. Scholz, qui a lui-même été pilote de Tornado par le passé, relève par ailleurs que ces avions ne conviennent absolument pas pour des opérations contre Daech.
L'ex-officier de l'OTAN conclut que les affirmations selon lesquelles l'armée syrienne ou les forces russes tuent volontairement la population civile à Alep « se trouvent en contradiction flagrante avec le bon sens », une guerre aérienne contre des forces asymétriques affectant toujours les civils, et la situation à Alep ne se distinguant pas de celle de Mossoul.
« Une seule solution valable consisterait à stopper la guerre et à s'assoir à la table des négociations », conclut Ulrich Scholz.
Commentaire : La première solution valable serait d'arrêter d'appuyer Daesh et ensuite de faire ses valises et partir.
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