Malgré les sondages qui donnent Marine Le Pen perdante au second tour de la présidentielle, le scientifique français qui avait prédit la victoire de Donald Trump affirme que tout n’est pas perdu pour la candidate frontiste. En voici les raisons.
Bien que la plupart des sondages prédisent la défaite de la présidente du FN au second tour, le journal américain Politico, citant le spécialiste Serge Galam, indique qu'il peut y avoir des facteurs dont les sociologues ne tiendraient pas compte.
D'après Serge Galam, qui avait prédit l'élection de Donald Trump dès l'été 2016, pour évaluer avec plus de précision les chances de tel ou tel candidat, il ne faut pas négliger un facteur qu'il juge clé. Il s'agit du taux de participation et plus particulièrement du taux de participation des partisans de chaque candidat.
Selon certaines études, l'absentéisme pourrait atteindre 30 pour cent. C'est ce critère, d'après le scientifique français, qui pourrait déterminer l'issue du scrutin.
À titre d'exemple, Serge Galam indique que même si Marine Le Pen avait 41 pour cent des intentions de vote au second tour contre 59 pour cent de son adversaire, elle pourrait remporter la course présidentielle. Pour cela, il faudrait que le taux de participation des partisans de Le Pen fasse 90 pour cent contre 70 pour cent du deuxième candidat sur fond de taux de participation général de 79 pour cent. Un scénario n'est pas à exclure, selon l'expert.
Toujours aux dires de Galam, les adversaires principaux de Marine Le Pen, dont Emmanuel Macron et François Fillon, suscitent de l'« antipathie » auprès des électeurs. Qui plus est, ceux qui promettent de soutenir Macron pourraient finalement renoncer à leur choix le jour de l'élection. Ces facteurs diminuent les chances des deux candidats, selon le scientifique, car ils auraient de l'impact sur le taux de participation. Les partisans du FN sont au contraire les plus motivés pour aller aux urnes.
Par conséquent, ceux qui envisagent de voter contre Le Pen au second tour ne se déplaceraient peut-être pas, ce dont profitera la candidate frontiste.
Serge Galam n'affirme pas qu'un tel résultat soit certain, mais qu'il y a une réelle possibilité que Le Pen remporte le scrutin, malgré les données de sondages.
La France est engagée dans une longue période électorale. L'élection présidentielle française de 2017 aura lieu les 23 avril et 7 mai prochains.
Source
Bien que la plupart des sondages prédisent la défaite de la présidente du FN au second tour, le journal américain Politico, citant le spécialiste Serge Galam, indique qu'il peut y avoir des facteurs dont les sociologues ne tiendraient pas compte.
D'après Serge Galam, qui avait prédit l'élection de Donald Trump dès l'été 2016, pour évaluer avec plus de précision les chances de tel ou tel candidat, il ne faut pas négliger un facteur qu'il juge clé. Il s'agit du taux de participation et plus particulièrement du taux de participation des partisans de chaque candidat.
Selon certaines études, l'absentéisme pourrait atteindre 30 pour cent. C'est ce critère, d'après le scientifique français, qui pourrait déterminer l'issue du scrutin.
À titre d'exemple, Serge Galam indique que même si Marine Le Pen avait 41 pour cent des intentions de vote au second tour contre 59 pour cent de son adversaire, elle pourrait remporter la course présidentielle. Pour cela, il faudrait que le taux de participation des partisans de Le Pen fasse 90 pour cent contre 70 pour cent du deuxième candidat sur fond de taux de participation général de 79 pour cent. Un scénario n'est pas à exclure, selon l'expert.
Toujours aux dires de Galam, les adversaires principaux de Marine Le Pen, dont Emmanuel Macron et François Fillon, suscitent de l'« antipathie » auprès des électeurs. Qui plus est, ceux qui promettent de soutenir Macron pourraient finalement renoncer à leur choix le jour de l'élection. Ces facteurs diminuent les chances des deux candidats, selon le scientifique, car ils auraient de l'impact sur le taux de participation. Les partisans du FN sont au contraire les plus motivés pour aller aux urnes.
Par conséquent, ceux qui envisagent de voter contre Le Pen au second tour ne se déplaceraient peut-être pas, ce dont profitera la candidate frontiste.
Serge Galam n'affirme pas qu'un tel résultat soit certain, mais qu'il y a une réelle possibilité que Le Pen remporte le scrutin, malgré les données de sondages.
La France est engagée dans une longue période électorale. L'élection présidentielle française de 2017 aura lieu les 23 avril et 7 mai prochains.
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