Une enquête lancée après l’attentat islamiste contre le musée juif de Bruxelles
C’est dans le cadre de l’opération « Portu » que la police espagnole a agi, en lien étroit avec Europol.
Parmi les 10 000 fusils saisis par les forces de l’ordre, 9 000 étaient des fusils CETME, l’arme réglementaire des forces armées espagnoles.
Des agents démineurs ont dû intervenir afin de neutraliser les 400 grenades et obus récupérés.
Cette opération a été lancée après l’enquête menée sur les armes utilisées par Mehdi Nemmouche lors de la tuerie du musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014.
Un groupe de criminels qui vendait dans toute l’Europe
Ces armes étaient principalement achetées légalement, neutralisées et démilitarisées. C’est une organisation d’au moins 5 personnes qui permettait la réparation, le reconditionnement ou la remilitarisation de ces armes.
La complexité du réseau est d’autant plus évidente que ce groupe de criminels écoulait ses armes dans toute l’Europe. Parmi les pays cités comme exemples de destinations par les enquêteurs : l’Espagne bien sûr, le lieu de la saisie, mais aussi la France et la Belgique.
Des armes destinées aux criminels mais aussi aux terroristes
Les armes étaient destinées à alimenter des gangs criminels organisés dans toute l’Europe mais aussi des terroristes. Europol note ainsi dans son communiqué que « les armes saisies […] présentent un risque significatif d’être acquises par des groupes criminels organisés et des terroristes. »
La police espagnole est encore plus affirmative : « Des armes légalement achetées et remilitarisées ont été vendues à des criminels et à des organisations terroristes. »
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