Pour ceux qui auraient un peu de mal à comprendre le discours de ce jeune gauchiste habillé à la mode Mai 68 (on a les révolutions qu’on peut), l’essentiel est dans le refrain, quelque chose comme à bas « l’État policier » :
Jean-Luc Mélenchon est donc présent à la manifestation « contre les violences policières » – on ne l’a pas vu manifester contre la violence des racailles, mille fois plus nuisibles – dans le cadre de la grande opération oligarchique « Justice pour TO », menée avec toutes les forces du Système : les médias, les politiques, les people, les nervis (antifas et racailles)...
Exemple de brutalités non policières à Bobigny :
« On n’oublie pas, on pardonne pas ! » (c’est sûr qu’on n’a pas affaire à des chrétiens), « Police partout, justice nulle part » (ils étaient bien contents les bobos, de voir arriver les flics au Bataclan en novembre 2015), « C’est l’impunité et l’injustice, alors désarmons la police ! » (vive l’anarchie des racailles d’en haut et d’en bas, avec 150 meurtres par jour dans les rues des grandes villes)...
On retrouve les thèmes éculés d’une gauche en perdition qui, au lieu de travailler sur le social quand elle est aux affaires, fait le tapin pour une oligarchie dont la légitimité est de plus en plus menacée.
Ce samedi 18 février 2017, les manifestants, au nombre de quelques centaines, étaient calmes, mais les forces de l’ordre s’attendent à des violences programmées dans plusieurs grandes villes par les habituels relais impunis de l’oligarchie.
Des manifestations « contre les brutalités », donc pacifiques, qui fonctionnent sur le mode de la violence... Cette gauche n’est pas à une contradiction près.
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