13 février 2017

Les émeutes s'étendent à 11 villes, la situation dégénère...


Interpellations, vitres brisés, voitures brûlées, enfant dans un véhicule en feu, magasins dévastés… Les scènes de violences urbaines prennent de l’ampleur en France et envahissent plusieurs villes de Seine-Saint-Denis. Sputnik a parcouru la banlieue parisienne et a dressé le bilan des émeutes.


Juste après le déclenchement des violences faisant suite aux manifestations en soutien a un jeune de Bobigny, de nouvelles violences urbaines ont éclaté dans plusieurs communes parisiennes dont Argenteuil, Clichy-sous-Bois, Nanterre, Drancy et Les Ulis, envahissant au total 11 villes. La situation risque de dégénérer en désastre.
© Sputnik. Abribus saccagé lors des émeutes

Dix personnes ont été interpellées pour violences urbaines dans la nuit de dimanche à lundi, dans la commune de Drancy, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris.

Bien que les forces de l'ordre essaient de contrôler la situation, une dizaine de voitures ont été incendiées dans le département pendant la nuit, et des projectiles ont été lancés en direction des policiers devant le poste de police situé au cœur de la cité d'Aulnay-sous-Bois.

Des affrontements entre policiers et groupes de casseurs ont également eu lieu aux Ulis (Essonne). Selon la chaîne de télévision LCI, une voiture de police a été la cible de projectiles. À proximité du commissariat, une vingtaine d'individus ont ensuite mis le feu à deux véhicules au milieu de la chaussée, lançant des pavés et des cocktails Molotov en direction du bâtiment. Les affrontements ont duré jusqu'à 2h30 du matin.

Dimanche soir, de violents incidents ont éclaté à Argenteuil (Val-d'Oise), où au moins un camion a été incendié et un autobus caillassé. Un chauffeur de bus Lacroix a été blessé à la tête suite à des jets de pavés sur son véhicule près de la gare du Val d'Argenteuil, où s'est déplacé le rassemblement. Il a été transféré à l'hôpital d'Argenteuil.

Plusieurs échauffourées ont également éclaté dans le département d'Yvelines, notamment à Trappes, Dannemarie ou Sartrouville, à la suite de jets de projectiles et d'incendies de poubelles. À Mantes-la-Jolie, un policier a été légèrement blessé au tibia après avoir été la cible de jets de pierres et de cocktails Molotov par une soixantaine de jeunes.
© Sputnik. Véhicule détruit lors des émeutes

Des échauffourées ont été signalées également dans plusieurs communes de la grande banlieue parisienne, notamment à Nanterre, à Torcy en Seine-et-Marne, ainsi qu' à Corbeil-Essonnes en Essonne, mais aussi en province à Villeurbanne (Rhône), Chambéry (Savoie) et Rodez (Aveyron).

Bien que tout ait commencé par une manifestation à Bobigny en soutien à un jeune homme arrêté lors d'une interpellation musclée, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le 2 février, la situation s'est transformée très vite en émeutes. Même la visite de François Hollande au chevet de Théo, toujours hospitalisé, n'a pas réussi à calmer les esprits. Plutôt que de la compassion et du soutien, plusieurs Français y ont vu un geste très clair de soutien aux casseurs… 

Ces émeutes ne sont pas spontanées et son pilotées par des jeunes de type caucasien, habillés et encapuchonnées de noir. Black blocs ???

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