«J’ai traité moi-même entre 15 et 20 enfants infectés en 2016», indique Carolina Gouveia, spécialiste en maladies de peau à l’Hôpital de l’Île à Berne, dans le «Sonntags Blick.» Elle ajoute: «Ce sont surtout des enfants de réfugiés qui viennent se faire ausculter. Très souvent, ils ont attrapé cette maladie durant le périple qui les a conduits dans notre pays. Ils ont vécu de nombreux mois dans des conditions d’hygiène précaires.»
A cause de la promiscuité
Connue également sous le nom de scabiose, la maladie se développe dans des lieux où les gens vivent les uns sur les autres. Un contact avec une personne infectée suffit pour que l’agent pathogène se transmette très facilement. Mais jusqu’à ce que la maladie soit détectée, il peut se passer un long laps de temps. Le parasite peut vivre caché sous la peau entre quatre et six semaines sans provoquer de symptômes. De plus, les médicaments spécifiques sont difficiles à obtenir. Ils viennent d’Allemagne ou doivent être préparés spécialement en pharmacie.
Une maladie bénigne
Dans le canton de Zurich, lorsqu’un cas de gale est suspecté, le malade n’est pas exclu de l’école. Dans le canton de Soleure, les petits infectés ne peuvent retourner en classe qu’après avoir débuté leur thérapie. A noter toutefois que même si les démangeaisons sont terribles, la maladie reste bénigne.
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