24 janvier 2017

Migrants : jeune femme violée en direct sur Facebook


Trois hommes soupçonnés d'avoir violé une jeune femme en direct sur Facebook ont été placés en garde à vue, a annoncé la police suédoise, qui a lancé un appel le 23 janvier pour récupérer les images.

Une affaire très sordide. Trois jeunes hommes âgés de 18, 20 et 24 ans ont été interpellés le 22 janvier dans un appartement d'Uppsala, à 70 km au nord de Stockholm. Leur victime était encore présente. Âgée de 30 ans, la jeune femme a été violée et le crime a été diffusé en direct sur le réseau social Facebook. Ce sont des membres du groupe composé de 60 000 membres sur lequel le viol était diffusé qui ont alerté la police.

Josefine Lundgren, 21 ans, est l'une des premières à avoir alerté les autorités. Selon elle, le suspect de 24 ans, un délinquant récidiviste considéré par la police comme le principal auteur des faits, «a arraché les vêtements» de sa victime avant de la violenter.

En plus de Facebook, l’un des agresseurs «avait apparemment tout filmé et pris des photos qu'il a mises sur (le service de messagerie) Snapchat», a-t-elle expliqué au quotidien Expressen.

Le film a circulé sur le web


Le 23 janvier, les enquêteurs ont lancé un appel au cours d'une conférence de presse afin de récupérer les images de l'agression auprès d'internautes qui les auraient sauvegardées.

Certaines sont déjà en leur possession. «Nous avons certaines images fixes et mobiles. Mais nous n'avons pas d'images montrant l'agression elle-même», a expliqué Magnus Berggren, vice-procureur en chef à Uppsala.

S’il n’est plus disponible sur Facebook, le film a circulé sur internet. Les médias suédois ont d’ailleurs diffusé des extraits montrant au moins l'un des suspects tenant un revolver.

D’après le magistrat en charge de l’affaire, d'autres chefs d'accusation pourraient être retenus à l'encontre des agresseurs présumés, en plus de celui de viol aggravé, en particulier le délit d'atteinte à l'intégrité de la personne.

Du côté de Facebook, le service de communication pour les pays nordiques a dénoncé «un crime répugnant».

«Nos équipes travaillent nuit et jour pour vérifier les contenus signalés par les utilisateurs» et Facebook coopère systématiquement avec la police dans les enquêtes pénales, précise notamment le communiqué.

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