18 janvier 2017

Fillon dénonce le «cancer» de l'antisémitisme et du racisme


En visite au Mémorial de la Shoah, à Paris, l'ancien premier ministre a associé le combat contre l'antisémitisme à celui pour la défense de la France et de la République.

La proposition avait été lancée il y a plusieurs mois déjà. «Les responsables du Mémorial de la Shoah souhaitaient recevoir François Fillon pendant la campagne de la primaire», expliquent les proches de l'ancien premier ministre. Mais l'invitation n'avait pas pu être honorée avant ce lundi. Toute la matinée, le député de Paris a visité le musée parisien retraçant l'histoire des Juifs de France, a consulté certaines des archives - dont l'un des télégrammes de Klaus Barbie sur la déportation des 44 enfants d'Izieu. Le candidat à la présidentielle a longuement examiné le Mur des noms qui recense 76.000 juifs déportés de France et s'est recueilli dans la crypte creusée sous le parvis, accompagné par les représentants du Mémorial ainsi que par Serge Klarsfeld et son fils Arno.

Deux ans après les attentats de Paris, cinq ans après l'attaque d'une école juive à Toulouse, douze ans après l'inauguration des nouveaux espaces du Mémorial par Jacques Chirac (accompagné alors par le ministre de l'Éducation nationale François Fillon), le candidat de la droite à la présidentielle a tenu à faire part de son «émotion très profonde» qu'il a ressentie dans ce lieu d'études et de mémoire. Pour celui qui revendiquait il y a quelques jours encore être «chrétien», la visite était aussi une confrontation avec les heures les moins glorieuses du catholicisme. «Ce ne sont pas les nazis qui ont inventé l'étoile jaune, a ainsi rappelé le directeur du Mémorial, Jacques Fredj. C'est l'Église avec l'invention de la rouelle (un morceau d'étoffe qui a été imposée aux juifs au Moyen-Âge, ndlr).»

«L'antisémitisme est toujours présent»

C'était aussi l'occasion pour le candidat de rencontrer à nouveau des représentants de la communauté juive avec qui les relations n'ont pas toujours été au beau fixe ces derniers mois. En novembre, à quelques jours du second tour de la primaire qui allait le consacrer champion de la droite pour la présidentielle, François Fillon avait expliqué sur Europe 1 que dans le passé «on a combattu la volonté des Juifs de vivre dans une communauté qui ne respectait pas toutes les règles de la République française». La déclaration avait conduit le grand rabbin de France, Haïm Korsia, à demander un entretien avec l'ancien premier ministre.

Dans une courte allocution donnée en fin de visite du Mémorial, François Fillon a clairement souligné combien les fils qui ont conduit au génocide sont entremêlés. «On mesure devant la liste incroyablement longue des noms des victimes de la Shoah combien les Européens, les nazis singulièrement, et tous ceux qui leur ont prêté la main - en particulier le régime de Vichy - ont commis le crime ultime», a expliqué le député de Paris. «On mesure à quel point il est nécessaire aujourd'hui de faire le travail de mémoire pour lutter contre ceux qui nient ce crime et lutter contre l'antisémitisme et le racisme qui continuent à être une forme de cancer pour notre humanité, a-t-il ajouté. L'antisémitisme est toujours présent. On l'a vu avec les enfants assassinés à l'école de Toulouse, avec les victimes de l'Hyper Cacher.» Et pour justifier sa venue au Mémorial, il explique qu'«ici, on se bat pour défendre les juifs, lutter contre l'antisémitisme et à travers ce combat, on se bat pour défendre la France et la République». Un combat dans lequel le candidat à l'Élysée revendique sa part.

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Commentaire d'un lecture de l'article :
"Tu parles de qui là Fillon ? C’est qui les européens dont tu parles ? On les connait ? Mes parents et mes grands parents sont concernés en tant que bretons ? Mes grand-mères et mes parents bambins pétés de trouille quatre ans durant au son des bottes de la Wehrmacht occupant leurs fermes et mes grands-pères servant d’esclaves aux nazis dans leurs camps pourris ça doit nous faire culpabiliser nous les bretons d’Argoat ? Mes pauvres grand-pères ruinés dans leur existence, l’un revenant infirme, amputé d’un morceau de lui jeté sur une plaine gelée de Pologne, l’autre, psychologiquement détruit, démoli au plaisir du III° Reich, ne trouvant de raison de vivre après guerre qu’en se gavant d’alcool, surnageant dans une dépression sans fin, muré dans son silence jusqu’à la mort. Ces gens qui malgré tout m’ont élevé et aimé, à qui j’ai donné des arrières petits-enfants tu les englobe dans tes généralités de soumission en tant qu’européens ? Tu vois Fillon, si tu pouvais sortir un truc sympa pour les millions de gens qui comme eux en on chié en France pendant la guerre, ça aurait de la classe. Mais maintenant on sait pour qui tu bosses. La classe tu ne l’auras jamais. Trop tard, fallait pas commencer par là. Et puis ton europe, tu peux te la carrer. Les Bretons, d’une manière générale, lui pissent à la raie. Demande à Valls.
"Tu parles de qui là Fillon ? C’est qui les européens dont tu parles ? On les connait ? Mes parents et mes grands parents sont concernés en tant que bretons ? Mes grand-mères et mes parents bambins pétés de trouille quatre ans durant au son des bottes de la Wehrmacht occupant leurs fermes et mes grands-pères servant d’esclaves aux nazis dans leurs camps pourris ça doit nous faire culpabiliser nous les bretons d’Argoat ? Mes pauvres grand-pères ruinés dans leur existence, l’un revenant infirme, amputé d’un morceau de lui jeté sur une plaine gelée de Pologne, l’autre, psychologiquement détruit, démoli au plaisir du III° Reich, ne trouvant de raison de vivre après guerre qu’en se gavant d’alcool, surnageant dans une dépression sans fin, muré dans son silence jusqu’à la mort. Ces gens qui malgré tout m’ont élevé et aimé, à qui j’ai donné des arrières petits-enfants tu les englobe dans tes généralités de soumission en tant qu’européens ? Tu vois Fillon, si tu pouvais sortir un truc sympa pour les millions de gens qui comme eux en on chié en France pendant la guerre, ça aurait de la classe. Mais maintenant on sait pour qui tu bosses. La classe tu ne l’auras jamais. Trop tard, fallait pas commencer par là. Et puis ton europe, tu peux te la carrer. Les Bretons, d’une manière générale, lui pissent à la raie. Demande à Valls.
Au nom de tous les miens.
Kenavo."
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