L’adoption, mercredi, par le Parlement européen d’une résolution sur la lutte contre les médias russes a suscité de vives réactions au sein de la communauté des journalistes. Cet acte de censure est qualifié d’odieux et d’abject.
La résolution du Parlement européen prévoyant des mesures destinées à limiter l'activité des médias russes en Europe n'augure rien de bon pour la liberté de la presse qui n'est pas restée sans réaction.
De nombreux journalistes et médias ont déjà exprimé leur soutien à Rossiya Segodnya, faisant partie des médias russes censurés par les députés européens.
Le président du Conseil d'administration de la chaîne de télévision panarabe Al-Mayadeen Ghassan Ben Jeddou a adressé un télégramme de solidarité au directeur général de l'agence Rossiya Segodnya Dmitri Kissilev.
Dans son message, M. Ben Jeddou a exprimé son indignation à propos du vote du Parlement européen sur la résolution visant à « contrer » l'effet de la propagande russe et ciblant plus particulièrement l'agence Sputnik et la chaîne de télévision RT.
« Bien que la résolution ne soit pas contraignante, elle reflète l'état de ruine dans la conscience et les têtes des dirigeants politiques et médiatiques des milieux qui se trouvent derrière cette décision. Ceux qui ont voté pour la répression de la liberté d'expression et pour le monopole sur la vérité reconnaissent, de fait, leur impuissance. Ils n'acceptent pas l'influence positive que vous exercez sur l'opinion publique européenne et mondiale », a écrit le dirigeant d'Al-Mayadeen, exprimant ainsi son soutien et sa solidarité face à la décision inadéquate du Parlement européen.
Le président de la Fédération internationale des journalistes Philippe Leruth a déclaré à Rossyia Segodnya que les médias russes mentionnés dans la résolution du Parlement européen étaient privés de la possibilité de défendre leur position devant les députés européens. Il a ajouté que la censure ne pouvait pas servir de méthode de lutte contre ce qu'ils qualifient de « propagande ».
La secrétaire générale du Club des journalistes du Mexique Celeste Saenz de Miera estime qu'en dressant des obstacles aux médias russes et à l'information qu'ils diffusent, l'Union européenne tente d'introduire la censure.
« L'UE, qui agit au nom de la démocratie, tente, de fait, de recourir à la censure pour imprimer à l'opinion publique une direction voulue », a-t-elle déclaré à l'agence Rossiya Segodnya.
La résolution du Parlement européen a été également commentée par Xie Rongbin, rédacteur en chef adjoint du quotidien chinois Huanjiu Ribao.
« Ces actions causent un préjudice direct au Parlement européen et ne reflètent pas l'opinion de l'ensemble de la population européenne. Par sa résolution, le Parlement européen, qui affiche son respect de la liberté de la presse et des valeurs démocratique, foule aux pieds la liberté de la presse et la démocratie », a-t-il déclaré à Sputnik.
Cependant, l'adoption par le Parlement européen de la résolution dirigée contre les médias russes n'a pas intéressé, les grands médias occidentaux. Le mainstream médiatique occidental s'est contenté de constater le fait et d'exposer la réaction des dirigeants russes, sans exprimer son opinion sur les tentatives des députés européens de museler la liberté d'expression.
Reporters sans frontières est allée même plus loin. L'ONG, qui a soi-disant pour objectif la « défense de la liberté de la presse » et la « protection des sources des journalistes », a refusé de fournir commentaires et informations à tout média russe faisant partie de l'agence Rossiya Segodnya.
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La résolution du Parlement européen prévoyant des mesures destinées à limiter l'activité des médias russes en Europe n'augure rien de bon pour la liberté de la presse qui n'est pas restée sans réaction.
De nombreux journalistes et médias ont déjà exprimé leur soutien à Rossiya Segodnya, faisant partie des médias russes censurés par les députés européens.
Le président du Conseil d'administration de la chaîne de télévision panarabe Al-Mayadeen Ghassan Ben Jeddou a adressé un télégramme de solidarité au directeur général de l'agence Rossiya Segodnya Dmitri Kissilev.
Dans son message, M. Ben Jeddou a exprimé son indignation à propos du vote du Parlement européen sur la résolution visant à « contrer » l'effet de la propagande russe et ciblant plus particulièrement l'agence Sputnik et la chaîne de télévision RT.
« Bien que la résolution ne soit pas contraignante, elle reflète l'état de ruine dans la conscience et les têtes des dirigeants politiques et médiatiques des milieux qui se trouvent derrière cette décision. Ceux qui ont voté pour la répression de la liberté d'expression et pour le monopole sur la vérité reconnaissent, de fait, leur impuissance. Ils n'acceptent pas l'influence positive que vous exercez sur l'opinion publique européenne et mondiale », a écrit le dirigeant d'Al-Mayadeen, exprimant ainsi son soutien et sa solidarité face à la décision inadéquate du Parlement européen.
Le président de la Fédération internationale des journalistes Philippe Leruth a déclaré à Rossyia Segodnya que les médias russes mentionnés dans la résolution du Parlement européen étaient privés de la possibilité de défendre leur position devant les députés européens. Il a ajouté que la censure ne pouvait pas servir de méthode de lutte contre ce qu'ils qualifient de « propagande ».
La secrétaire générale du Club des journalistes du Mexique Celeste Saenz de Miera estime qu'en dressant des obstacles aux médias russes et à l'information qu'ils diffusent, l'Union européenne tente d'introduire la censure.
« L'UE, qui agit au nom de la démocratie, tente, de fait, de recourir à la censure pour imprimer à l'opinion publique une direction voulue », a-t-elle déclaré à l'agence Rossiya Segodnya.
La résolution du Parlement européen a été également commentée par Xie Rongbin, rédacteur en chef adjoint du quotidien chinois Huanjiu Ribao.
« Ces actions causent un préjudice direct au Parlement européen et ne reflètent pas l'opinion de l'ensemble de la population européenne. Par sa résolution, le Parlement européen, qui affiche son respect de la liberté de la presse et des valeurs démocratique, foule aux pieds la liberté de la presse et la démocratie », a-t-il déclaré à Sputnik.
Cependant, l'adoption par le Parlement européen de la résolution dirigée contre les médias russes n'a pas intéressé, les grands médias occidentaux. Le mainstream médiatique occidental s'est contenté de constater le fait et d'exposer la réaction des dirigeants russes, sans exprimer son opinion sur les tentatives des députés européens de museler la liberté d'expression.
Reporters sans frontières est allée même plus loin. L'ONG, qui a soi-disant pour objectif la « défense de la liberté de la presse » et la « protection des sources des journalistes », a refusé de fournir commentaires et informations à tout média russe faisant partie de l'agence Rossiya Segodnya.
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