Le drame s'est noué dans la nuit de samedi à dimanche. Rima Ferrag reçoit sa sœur Ismhane et ses trois enfants, âgés de deux à quatorze ans, qui habitent dans un bâtiment du quartier. Ils préparent un voyage en famille dans leur pays d'origine, l'Algérie. Le mari d'Ismhane n'est pas là. Vers une heure du matin, il se présente devant le logement : "Il avait l’air un peu triste. Ma sœur lui a demandé ce qui se passait et il a répondu qu’il ne se sentait pas très bien. Elle lui a proposé de rentrer avec lui dans leur appartement mais il n’a pas voulu. Il a dit bonne nuit et il est parti" raconte Rima à l'Est Républicain qui révèle ce fait divers.
Peu de temps après, inquiète, Ismhane rappelle son mari et décide finalement d'aller le rejoindre chez eux, avec le garçon de deux ans. "Une dizaine de minutes plus tard, son mari, Aissa, a sonné chez moi, poursuite Rima. Il avait son fils de 2 ans dans les bras. Il me l’a donné. Il m’a dit : prends-le, je viens de tuer ta sœur. Puis il est parti". Elle se rue chez sa sœur et découvre la scène d'horreur : "Je suis entrée dans l’appartement. Je suis allée jusqu’à la chambre. J’ai vu ma sœur allongée entre le lit et le mur. Elle avait une blessure à la main et beaucoup de sang au niveau de la gorge et de la poitrine. Mon mari m’a dit de sortir et il a appelé la police".
Acharnement sur sa victime
Interpellé, le meurtrier explique ce meurtre par une crise de jalousie. La première analyse de la scène a révélé un acharnement sur sa victime, puis plus d'une dizaine de coups de couteau ont été portés au visage, à la gorge, et au thorax. "Je n’y comprends rien. Mon beau-frère était quelqu’un de très gentil. Il n’a jamais frappé ma sœur. Il n’y avait jamais de dispute entre eux" affirme Rima. L'homme de 39 ans a été déféré en fin d’après-midi à la cité judiciaire de Nancy en vue d’une mise en examen.
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