05 août 2016

La Fin des Élites : Nettoyer les Écuries d’Augias


Je vais m’efforcer d’être compréhensible et compris, selon le principe que dans la communication c’est l’émetteur qui est responsable de la compréhension du récepteur.

Imaginez quelqu’un dont la limite de la pensée est de conclure que quand on shoote un ballon à l’intérieur de la lucarne, un but est marqué, et que l’équipe qui en a marqué le plus gagne la partie. Je dis bien que ce serait la limite de sa compréhension, pas qu’il aime le foot mais comprendrait quand même autre chose.

Eh bien je n’écris pas pour ces gens-là, et d’ailleurs ils ne viendraient jamais ici, ils ont trop à faire à regarder les matches, et pour certains d’entre eux à aller se niaquer avec des supporters concurrents et casser des vitrines.

Donc, pour tous les lecteurs de ce site, qui sont tous des citoyens chercheurs de vérité ou des dissidents confirmés, poussons plus loin.
Changer le monde, vaste tâche ! Alors il faut aller à l’essentiel. Les élites ont un talon d’Achille par lequel elles sont extrêmement vulnérables. C’est relié essentiellement à la finance.

Dans mon article « Banques centrales : Les clés du poulailler », j’avais donné quelques éléments de réponse. Il n’a même pas reçu 1000 visites, ce qui montre bien que ceux qui l’ont lu sont des bons, et que les milliers qui ne l’ont pas lu s’en contre foutent et sont des jean-foutre qui vont mourir idiots, dont la descendance comme la notre sera asservie, et que ce sera à cause d’eux. Vous me trouvez dur ? Pas vraiment. On va au casse pipe à cause de ceux qui s’en foutent. À moins qu’ils croient qu’on est déjà foutus.

Glissons, un ange passe !

Je vais donc reprendre certains éléments de cet article, mais en développant d’autres moyens nécessaires pour éradiquer les élites mondialistes financiarisées.
Il faut que les banques centrales soient à 100% sous l’actionnariat du gouvernement du pays, c’est à dire soient des banques publiques sans aucun apport privé

La première erreur mais la principale, est d’avoir confié à une organisation complètement privée, entre les mains exclusives d’une élite oligarchique mondiale, le privilège époustouflant et exclusif de : 

¥ • Définir les taux d’intérêt directeurs (court).
¥ • Créer de la monnaie à partir de rien et prêter l’argent aux gouvernements et aux banques.


En quoi ce privilège est-il exorbitant et pourquoi confère t’il cet avantage décisif aux élites ?

Eh bien tout d’abord parce définir les taux d’intérêt a permis aux banques et aux élites d’accumuler les trois quarts de la richesse jamais produite dans le monde de 1913 à nos jours. Cet argent a permis depuis au moins 1913 donc de financer des guerres, des révolutions, des mainmises sur les Nations, l’asservissement des économies et des masses désorganisées que nous sommes.

Le processus est simple (en ce qui concerne les taux d’intérêt) : 

¥ • La banque centrale, sous couvert de contrer l’inflation (la bonne blague) impose le montant d’un taux court. On va dire 1%. Elle garde ça quelques années.
¥ • Les investisseurs, qui peuvent emprunter à un taux quasi nul, achètent des actifs à tour de bras : actions en bourse, immobilier, art, etc. Leur appétit est sans limite et la furie endort leurs cervelles. Des singes qui vont mettre la main dans une noix de coco remplie de bonbons, vont la refermer sur les bonbons et ne lâcheront rien jusqu’à ce que le chasseur les capture.
¥ • En quelques années, très vite, le prix de ces actifs monte. Création de bulles extravagantes.
¥ • Les amis (banques reliées aux banques centrales, initiés du premier cercle) ont pris soin d’acheter des actifs avant la création des bulles qui ont démesurément grossi ensuite les prix des actifs.
¥ • Les gogos investisseurs et les particuliers pour leur fond de pension (USA et Canada par exemple) sont attirés par les profits engrangés par les actifs. Ils rachètent aux élites les actifs à prix fort. Les élites font des profits importants à cette phase en réalisant des plus values sur la vente de ces actifs.
¥ • La banque centrale monte les taux, par exemple à 4%. Panique ! Crash des bulles, les gens perdent entre 35% et 80% sur le prix de leurs actifs.
¥ • Les élites rachètent les actifs au plus bas après le crash. Les profits sont considérables puisqu’ils vont permettre aux élites, grâce aux manipulations des taux courts (baisses et hausses alternées) de regonfler les bulles et de recommencer leur petit jeu.

Cette stratégie, qui a créé la grande crise de 1929-1932, a été reprise souvent, en 2000 avec le Nasdaq, et elle est en cours actuellement. Elle a un nom, donné par les investisseurs, le Greenspan Put.

En ce qui concerne le privilège de battre monnaie, le fait que les banques centrales créent de l’argent à partir de rien et le prête à leurs banques amies (leurs actionnaires privés) fait que ceux-ci ne daignent pas prêter cet argent à l’économie réelle mais spéculent avec, sur les marchés émergents ou sur les industries comme l’énergie.
Il faut que les grandes entreprises du tissus industriel mondial aient pour actionnaires majoritaires les États et non plus des privés milliardaires :

La participation privée de chaque entreprise doit être de maximum 49%.
Il faut que les grandes entreprises du tissus industriel mondial aient un taux d’imposition comme celui des PME :

Elles paient maintenant moins de 10% contre trois ou quatre fois plus.
Les héritages au-dessus d’un certain chiffre et par paliers doivent être très fortement taxés :

De 50% à 95%. 

Il faut que les dettes souveraines des pays, qui représentent 200,000 milliards de dollars, soient dans les mains des détenteurs publics, et les pays pouvant négocier des délais de remboursement très long allant jusqu’à 100 ans. Il faut qu’il y ait un jubilé et que le défaut partiel soit mis en place

Les élites nous tiennent par la dette.
Les banques doivent avoir leurs activités de dépôts séparées de leur activité de spéculation (Glass-Steagall)

Pas de bail-in 

Les banques centrales ne doivent pas avoir le droit d’investir en bourse
Les mécanismes de sauvetage comme le FMI doivent être aux mains de compagnies publiques
Les recommandations de notre contributeur Babelouest, excellentes :

Les banques centrales doivent être l’émanation même des États, c’est-à-dire de nous les citoyens-contribuables. Leurs dirigeants et employés seront donc des fonctionnaires, ET les citoyens doivent pouvoir leur envoyer des admonestations si la gestion laisse à désirer. Bien entendu, le SEUL but des banques centrales devra être de créer de l’argent certes, mais garanti par le tissu même du pays. Elles n’auront à rendre des comptes qu’à des représentants de la société civile aptes à suivre les chiffres, représentants régulièrement renouvelés.

Bien entendu les banques centrales n’auront pas le droit de prêter à d’autres banques, ou d’autres établissements financiers. Étatiques, elles n’auront pas d’actionnaires auxquels rendre des comptes et des dividendes.

Toute spéculation sera bannie : les achats ou ventes d’actions ne pourront se baser que sur la contrepartie sur un compte bloqué, avec un matelas de protection de 20% en plus, ou en cas de vente sur la disposition des valeurs mobilières déjà déposées, et bloquées le temps de la vente effective jusqu’à livraison. Terminé, les transactions express ! On revient au COMPTANT, et rien que lui.

Les compagnies d’assurances ont le choix entre être nationalisées, avec ingérence obligée des fonctionnaires, ou mutualisées : dans les deux cas leurs actions disparaissent, et les profits par la même occasion : les surplus de trésoreries seront déposés en cas de gros coup dur, mais on n’y touche plus. Les assurés pourront, dans le second choix, recevoir des parts de sociétaires, et la possibilité d’intervenir en assemblée générale selon le principe un sociétaire-une voix.

Les profits engrangés par les grandes entreprises sont saisis, et affectés au fonds de roulement de la caisse de retraite des travailleurs, avec généralisation partout de la retraite par répartition. Compte tenu du nombre d’années où toutes les grandes entreprises ont largement triché sur leurs cotisation patronales, le soit-disant trou de la Sécu ne sera plus qu’un lointain souvenir. 

L’opinion que je partage à 100% de Valérie Bugault

Elle nous écrit une opinion qui règlerait définitivement le problème des banques centrales. Je la cite :

“En fait, je suis tout à fait d’accord avec vous à une exception près : je pense qu’il faut supprimer la Banque centrale, le service de la monnaie doit être intégré dans l’Etat sous le contrôle du gouvernement ; le concept de banque centrale a justement été créé pour faire échapper la monnaie à l’Etat, revenons donc à l’essentiel : la monnaie est une prérogative régalienne et doit, en tant que telle, être gérée directement par les services de l’Etat sous le contrôle des dirigeants (je me garde de les appeler politique )”

On va essayer de frapper plus de 1000 hits avec cet article. Sinon, la prochaine fois j’irai à la pêche. À quoi bon essayer de faire ouvrir les yeux aux premiers concernés, ceux-ci s’en moquant comme de leur première paire de Nike.

Algarath

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.