Obligé de recourir aux services d'un interprète lors de son procès, un Français d'origine algérienne a été condamné, à Maxéville, pour avoir attaqué, insulté et menacé des policiers venus l'interpeller, peut-on lire dans l'Est Républicain. Il a notamment crié "vive le 14 juillet, nique la France, nique les Français".
"Il est né à Tizi-Ouzou, il dit qu’il est français et il ne parle pas français ?" La présidente du tribunal s'étonne. Hend Saadi, âgé de 26 ans, est français d'origine algérienne mais ne parle pas français. Pourtant, au moment de s'en prendre physiquement et verbalement aux forces de l'ordre, celui qui est arrivé il y a trois ans au titre du regroupement familial semblait avoir quelques notions de la langue de Molière. Il était jugé pour "outrage et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique" ainsi que "rébellion". Le 15 juillet, son père avait appelé la police après une violente dispute avec son fils.
Arrivés devant le logement, les forces de l'ordre trouvent le prévenu en train de fumer. Il se rue sur les policiers : "Fils de pute! C'est la guerre! Nique la France, nique les Français!" Difficilement contenu, il est emmené au commissariat. Sur la route, il crache au visage de l'un des gardiens de la paix, et le menace : "Je vais te tuer, je sais où tu habites".
"A ce que je sache, il n'est pas poursuivi pour apologie du terrorisme"
"Il est né à Tizi-Ouzou, il dit qu’il est français et il ne parle pas français ?" La présidente du tribunal s'étonne. Hend Saadi, âgé de 26 ans, est français d'origine algérienne mais ne parle pas français. Pourtant, au moment de s'en prendre physiquement et verbalement aux forces de l'ordre, celui qui est arrivé il y a trois ans au titre du regroupement familial semblait avoir quelques notions de la langue de Molière. Il était jugé pour "outrage et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique" ainsi que "rébellion". Le 15 juillet, son père avait appelé la police après une violente dispute avec son fils.
Arrivés devant le logement, les forces de l'ordre trouvent le prévenu en train de fumer. Il se rue sur les policiers : "Fils de pute! C'est la guerre! Nique la France, nique les Français!" Difficilement contenu, il est emmené au commissariat. Sur la route, il crache au visage de l'un des gardiens de la paix, et le menace : "Je vais te tuer, je sais où tu habites".
"A ce que je sache, il n'est pas poursuivi pour apologie du terrorisme"
Devant le tribunal, le prévenu fait profil bas. Jamais condamné, le chômeur tente de justifier son comportement : "Je demande pardon. Je suis épileptique, je n’avais pas pris mes médicaments et, comme c’est le cas à chaque fois, je me suis énervé. En plus, j’avais bu". Le 5 août, il sera également jugé pour d'autres violences, contre des pompiers. Son avocat s'insurge : il est "présumé innocent jusqu’au 5 août. Ses propos sont débiles, déplacés, mais, à ce que je sache, il n’est pas poursuivi pour apologie du terrorisme". Le prévenu est finalement condamné à huit mois de prison ferme.
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