16 juillet 2016

Massacre de Nice, Cazeneuve :" le tueur n'est pas un islamiste"


Sur TF1, le ministre de l'Intérieur a refusé d'accréditer ce vendredi soir la thèse développée quelques minutes plus tôt par son supérieur hiérarchique, qui a expliqué sur France 2 que le terroriste de Nice était "sans doute lié à l'islam radical". Pour Bernard Cazeneuve, il est trop tôt pour le dire.

C'est une belle boulette de communication gouvernementale. Ce vendredi soir, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, l'un Premier ministre, l'autre ministre de l'Intérieur, ont donné des informations contradictoires sur les motivations probables du terroriste Mohamed Lahouaiej Bouhlel qui a tué 84 personnes jeudi soir, à Nice.

Des avis divergents

Manuel Valls est le premier a être interrogé sur France 2. Le chef du gouvernement répond à Laurent Delahousse qui l'interroge sur les motivations du terroriste. Face caméra, il se montre alors assez affirmatif: oui, le chauffeur du camion qui a tué 84 personnes doit être considéré comme "un terroriste". Il va ensuite plus loin et explique que c'est un terroriste "sans doute lié à l'islam radical, d'une manière ou d'une autre [...] Le procureur de la République s'est exprimé très clairement. Nous verrons quelles sont les complicités et les liens avec les organisations terroristes". Voilà qui est clair.

Sauf que. Quelques minutes plus tard, interrogé sur TF1, le ministre de l'Intérieur donne une version légèrement différente. Questionné sur les liens potentiels entre le terroriste et l'islam radical, Bernard Cazeneuve fait preuve d'une grande prudence et refuse d'accréditer cette hypothèse. "Pas en l'état des informations", explique-t-il. "Nous avons un individu qui n'était pas du tout connu des services de renseignement pour des activités liées à l'islamisme radical, ajoute-t-il. Il n'est pas fiché S, il n'est pas au FSPRT, qui est le fichier qui rassemble tous ceux que nous suivons, il ne s'est pas fait connaître pour des activités liées à l'islam radical".

En l'espace de quelques minutes, Manuel Valls s'est donc fait contredire en direct à la télé par son ministre de l'Intérieur.

Source 
 
Visiblement, l'enfumage médiatico-politique a commencé, Valls et Hollande veulent transformer le massacre ignoble d'un maghrébin, déséquilibré notoire, en attentat terroriste. A partir de maintenant, tout sera fait pour y parvenir, même sortir des preuves et des complices d'un chapeau... Élections obligent...
Le risque de contagion à d'autres déséquilibrés "chances pour la France", qui voudraient finir en martyr, est bien réel...

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