J’aime voir frissonner sous sa jupe de lierre
La maison que lutine un rayon purpurin ;
Entendre les criquets qui raclent leur crincrin,
Le paon lançant au loin son Léon somnifère ;
Tenter de déchiffrer le poème éphémère
Que dans l’eau des étangs dessinent les cyprins,
L’énigme des sillons creusés par les burins
Du soleil guillocheur dans l’ocre de la terre ;
J’aime les fiers cyprès emplis de majesté,
Guetteurs noirs dont la dague au tranchant argenté
Assure de la nuit la garde vigilante ;
Le magnifique livre illuminé du ciel
Quand Dieu vient y tracer, auguste et solennel,
Le long paraphe d’or d’une étoile filante.
B.J.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.