Il était jugé par le tribunal correctionnel de Brest, sans toutefois avoir pu se défendre, n’étant pas présent durant son audience ni représenté par un avocat, malgré la directive adoptée le 7 octobre 2013 donnant accès à un avocat à tout européen impliqué dans une procédure pénale.
Boris Le Lay avait déjà été condamné à six mois de prison ferme l’an passé, en 2015, pour avoir déclaré sur son site Internet qu’il n’existait pas de « celtes noirs », propos qu’aucun historien n’a à ce jour remis en question. Dans la foulée, il était revenu sur sa condamnation dans une tribune libre intitulée « ma condamnation préfigure la votre, vous deviendrez les esclaves des musulmans sur la terre de vos ancêtres ». C’est cette tribune qui lui a valu la plainte de Fatou Mano, Boris Le Lay évoquant la partialité de la magistrate aux origines africaines dans sa première condamnation : « Car, comme le prénom du procureur précité le laisse paraître, c’est bien une africaine qui a été chargée de mener la charge contre le Breton que je suis. Ceci à Quimper, ancienne capitale de la province de Cornouaille évangélisée par Saint Korentin.» écrivait-il alors avant de poursuivre : « J’ai été condamné par une “justice” raciale et tribale explicitement en guerre contre le monde blanc, contre le christianisme, contre l’Europe et, par voie de conséquence, contre la Bretagne. Ce que la coalition des traîtres socialo-marxistes appuyant l’entreprise appellent “la république” diversitaire.» et d’annoncer : « Des tribunaux composés d’afro-musulmans, excités par le virus marxiste de l’antiracisme, se dresseront sur la terre de vos ancêtres pour vous condamner. Le motif de cette condamnation sera votre simple existence, vous Européens, vous Chrétiens. Et la mémoire de vos ancêtres sera convoquée à la lecture de l’acte d’accusation pour légitimer votre assassinat, votre dépossession complète.»
Pour ces propos, le tribunal est allé ce jeudi soir bien au delà des réquisitions du parquet. Ce dernier avait en effet requis 8 mois de prison ferme mais le tribunal a finalement condamné Boris Le Lay à un an de prison ferme, ainsi qu’à la révocation du sursis prononcé par la cour d’appel de Rennes en 2013, portant ainsi sa peine à deux ans de prison ferme, assortie d’un mandat d’arrêt à son encontre. Il devra, par ailleurs, verser 1€ symbolique à la magistrate quimpéroise.
« Le gouvernement français et ses magistrats brestois m’ont condamné à deux ans de prison ferme pour un article de blog qu’ils m’attribuent et qu’ils ont qualifié de « raciste ».» indique le blogeur sur sa page facebook. « Je n’étais pas averti du procès, donc sans avocat. Cet énième volet répressif traduit la réalité du régime autoritaire qui sévit désormais en France où la liberté d’expression n’existe plus, surtout si le pouvoir estime qu’elle est exercée contre lui. Je n’ai pas de raison de me taire et de me courber devant des juges, un gouvernement et des journalistes stipendiés par lui. Une justice qui protège les criminels de grand chemin, les politiciens corrompus et se montre d’une grande complaisance à l’égard des islamistes n’est pas une justice, mais le bras séculier d’une tyrannie menant la population au devant de terribles drames. Si je suis condamné à deux ans de prison pour un article supposément « raciste », l’imam salafiste de Brest peut tranquillement légitimer le viol des femmes non-voilées et ouvrir une école coranique. Ce régime aux abois court à sa ruine et j’entends bien le combattre tant que Dieu me prêtera vie. Et à la fin, nous gagnerons.» conclut Boris Le Lay.
A l’annonce de cette décision, Christian Guyonvarc’h, ancien conseiller régional (UDB) et actuel vice-président de Brest Métropole, s’est fendu d’un tweet mettant sur le même plan un meurtrier de masse et un blogueur: « Boris Le Lay incarcéré avec Anders Breivik? Histoire de rompre l’isolement…».
Photo : DR
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