19 décembre 2015

Vrais objectifs de la COP21 : taxes et impôts dissimulés...


Les informations commencent remonter à la surface après le grand raout du Bourget qui vient de se terminer par un demi fiasco. D’ailleurs on peut parler de fiasco tout court pour deux raisons : d’abord rien ne sera contraignant avant 2020 pour laisser aux nations riches le temps d’organiser la grosse arnaque générale alors que paraît-il il y avait urgence … L’urgence du réchauffement global – il ne fallait pas bousculer les dogmes en pleine grand-messe – s’est réduite à 1,5 degré et pas plus !

 

Sur le plan financier l’estimation la plus couramment retrouvée dans des médias bien informés, ne parlons pas de la presse main-stream qui a pour mission de dissimuler ce que le public ne veut pas lire ni entendre, émane d’instituts comme par exemple Taylor & Francis situé en Grande-Bretagne. Tous les Européens et la plupart des habitants des autres pays de l’OCDE, quel que soit leur âge, devront contribuer chaque année jusqu’à au moins 2020 pour le « sauvetage du climat » à hauteur de 120 livres sterling (170 euros). Prenons un couple avec deux enfants, cette contribution sera donc de 480 euros par an pour le foyer fiscal. Naturellement, il ne s’agira pas d’un nouvel impôt ex abrupto mais d’un aménagement des diverses taxes existant déjà sur les carburants, sur les kilowatts, sur le gaz naturel et le fuel domestique, sur les péages d’autoroutes, sur les voitures polluantes, sur les billets d’avion, etc … Il reste 5 ans pour faire avaler cette pilule amère à chacun en augmentant progressivement toutes ces taxes et si ça ne suffit pas, alors il y aura un « impôt climat » comme en d’autres temps il y eut un « impôt sécheresse ».

Il faudra donc que chaque habitant des pays européens se serre la ceinture pour qu’en 2020 le fond d’aide aux pays en voie de développement puisse atteindre 100 milliards de dollars par an selon les objectifs de la Banque Mondiale, naturellement partie prenante dans ce business mirifique qui devrait aboutir à une taxe généralisée sur le carbone devant prendre forme avant cette année 2020, une sorte de date limite au-delà de laquelle le « sauvetage du climat » sera devenu impossible. Autant dire tout de suite que les économies occidentales vont plonger dans une récession pénalisante, surtout pour les plus pauvres, les dindons de cette farce hallucinante.

Qu’en pensent les Britanniques puisque l’étude a été réalisée dans le pays du Prince Charles, lui aussi sur les rangs pour arrondir sa fortune personnelle ? À la quasi unanimité ils ont déclaré ne pas souhaiter contribuer pour plus de £27 par an et par foyer de 4 personnes soit en gros ce qu’ils dépensent en timbres pour affranchir leur courrier chaque année ! Faudra-t-il aussi augmenter le prix des timbres ?

Source : Taylor & Francis et uSwitch, illustrations The Australian : aide aux pays pauvres

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