« A l'approche du tunnel, de nombreux migrants ont tenté par tous les moyens de ralentir le trafic pour monter dans les camions, en bloquant les voies de circulation et en démontant des grilles métalliques », a relaté une source policière à l’AFP. Outre la paralysie quasi général du trafic autoroutier, les forces de l’ordre ont du intervenir en nombre pour tenter de contrôler les réfugiés qui essayaient de monter dans des poids-lourds.
Ainsi, certains d’entre eux ont coupé au cutter des bâches et sont montés sur les toits de poids lourds, a constaté un photographe de l'AFP. Selon ce dernier, plusieurs migrants ont réussi à s'introduire sur le site du tunnel, d'une superficie de 650 hectares. Les forces de l’ordre, déployées aux abords du tunnel ont reçu de nombreux projectiles et n’ont guère d’autre alternative que de faire usage de gaz lacrymogène pour riposter.
Le calme est revenu en fin d’après-midi, même si le trafic continuait à 17h00 d'être quasi-paralysé comme dans la grande partie de l'après-midi, selon le photographe de l'AFP, qui témoignait également du retour de groupes de 10 ou 20 migrants passant entre les véhicules en fin d'après-midi.
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