Introduction
L'iode est un élément présent dans la nature, se trouvant plus abondamment dans l'océan que sur terre. Il est un composant essentiel des hormones thyroïdiennes qui sont impliquées dans la régulation de divers enzymes et processus métaboliques vitaux. L'iode est un nutriment clef pour produire des quantités suffisantes d'hormones.
Dans des circonstances normales, le corps contient environ vingt à trente mg d'iode. Les principaux organes cibles sont le développement du cerveau, les muscles, le cœur, l'hypophyse, et les reins.
L'opinion médicale communément acceptée suggère que l'unique rôle de l'iode dans l'organisme est d'aider à la création des hormones thyroïdiennes. Pourtant, des observations plus récentes ont suggéré de nombreux autres rôles de l'iode dans l'organisme humain. La thyroïde est impliquée dans d'autres processus physiologiques comme la reproduction, les fonctions nerveuses et musculaires, la répartition des protéines et des graisses, la pousse des cheveux et des ongles et l'utilisation de l'oxygène par les cellules.
Le Dr Guy Abraham, un des principaux experts sur l'iode et ancien professeur à l'UCLA School of Medicine, a étudié le rôle de l'iode dans le corps et a découvert la preuve que les prestations de l'iode vont bien au-delà de sa fonction thyroïdienne. Ces fonctions sont :
Soutient de la santé des seins, ovaires, utérus, prostate et des glandes pituitaires et surrénales.
Assistance dans la régulation de la pression artérielle et la glycémie.
Action « d'agent de désinfection » des tissus face aux infections fongiques et problèmes cutanés (candidose, mycoses, eczéma, etc.).
Aide à l'élimination du fluor, du brome, plomb, cadmium, arsenic, aluminium et mercure.
Protection face à l'électro-magnétisme, à la radio-activité, à divers toxines et polluants environnementaux.
Régulation des humeurs et soutient à une bonne santé mentale. Selon le Dr Guy Abraham et de nombreux autres depuis lors, la carence en iode semble jouer un rôle important dans le développement de nombreuses maladies dégénératives. Des études rapportent un effet antioxydant de l'iode. Plus encore, les chercheurs suggèrent que l'iode augmente le statut antioxydant du sérum humain à un niveau semblable à celui de la vitamine C.
Histoire
L'iode est un élément chimique découvert en 1811 appartenant à la famille des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53.
Au cours du XIXe siècle, l'Iode était un élément considéré comme une sorte de « remède à tout » et suscitait un vif intérêt parmi les chercheurs. C'est en ces mots que le Dr. Albert S. Györgi, prix Nobel de physiologie, médecine, et découvreur de la vitamine C s'exprimait à son sujet :
« Lorsque j'étais un étudiant à l'école de médecine, l'iode dans sa forme KI était la médecine universelle. Personne ne savait ce que ça faisait exactement, mais ça faisait quelque chose, et ça faisait quelque chose de bon. Nous, étudiants, avions l'habitude de résumer ces situations avec une petite rime..
- Si on sait pas où, quoi, et pourquoi.. alors prescrivons I et K ! » De retour au 21e siècle, l'oligo-élément iode est connu dans les fonctions qu'il remplit comme étant le « carburant » de la glande thyroïde. D'autres glandes comme la glande pinéale font également appel à l'iode dans son fonctionnement. Plus récemment, il fut découvert que l'iode était aussi stockée dans la prostate chez les homme, dans la poitrine et les ovaires chez la femme, dans la peau, ou dans la muqueuse stomacale. Tout ces tissus peuvent concentrer l'iode à un degré proche de celui de la glande thyroïde grâce à la présence de mécanismes de transport identiques appelés symporteurs sodium/iode.
L'histoire de l'iode est riche, importante, et peu comprise. A l'heure où ces lignes sont écrites, l'essentiel du corpus médical moderne reconnaît tout juste l'utilité d'une supplémentation en iode à doses très mineures.
Les fonctions extra-thyroïdiennes de l'iode sont, elles, presque totalement ignorées. A l'exception de quelques groupes de scientifiques à la pointe de la recherche à ce sujet, le mystère sur le silence qui entoure l'action désormais prouvée de l'iode sur l'ensemble de l'organisme et sur les maladies contemporaines reste entier. Il serait utile de chercher à comprendre pourquoi les institutions sanitaires de la FDA aux États-Unis autorisent les amalgames dentaires où les vaccins à base de mercure, mais interdisent les solutions iodées au delà d'un certain seuil, très bas.
L'iode est un élément aujourd'hui mystérieusement sous-évalué dans son importance au regard du soutien qu'il apporte au développement et au soutien de l'organisme humain. Si les carences en minéraux apportent la dégénérescence de l'organisme, celle de l'iode est d'autant plus particulière au vu des fonctions de protection globales qu'elle assure.
L'utilité de l'iode dans la « désinfection » de l'organisme face à divers polluants environnementaux, incluant une large variété de toxines et de métaux lourds, sa régulation de l'équilibre endocrinien, son aide face à diverses maladies féminines liées au cancer dont la fibrose kystique du sein et les ovaires polykystiques, la stérilité, son soutien indispensable face aux infections fongiques modernes type candida albicans, son action contre l'auto-immunité, son aide au renforcement des lymphocytes T, son « arbitrage » dans l'ensemble de l'équilibre bactérien du système digestif, sa protection contre la radioactivité où encore sa participation directe dans l'apoptose devraient inciter chaque chercheur à se diriger au plus vite vers la littérature scientifique concernant l'iode, à reproduire les tests, et à relayer ses mérites au plus grand nombre de souffrants.
L'émergence d'une carence mondiale en iode expliquée par les principes chimiques fondamentaux
L'iode appartient à la famille des « halogènes », cette famille incluant également le fluor, le brome, et le chlore. Ces éléments, appartenant à la même famille, se conduisent chimiquement de façon très similaire et utilisent des récepteurs identiques dans notre corps. Ce qu'il est indispensable de comprendre, est que si le régime d'une personne est déficient en iode, les récepteurs chargés de capter l'iode comme ceux par présents dans la glande thyroïde ou dans le système digestif seront occupés par un autre membre de cette famille.
Alors ?
Une étude simple des halogènes suffit à révéler leurs caractéristiques fondamentales et leur interaction avec l'organisme. L'élément iode est le plus lourd parmi les éléments de sa famille, ce qui signifie qu'il possède la masse atomique la plus élevée. Dans un ratio 1:1, les éléments les plus légers prennent la place des plus lourds, c'est ainsi que le fluor, le chlore et le brome, plus légers, occupent les récepteurs destinés à l'iode dans notre organisme. Le fluor et le brome sont des éléments toxiques, perturbant l'équilibre endocrinien à un degré important (voir article en fin de page sur les différentes sources et effets connus du fluor et du brome sur l'homme).
Du fait des techniques de production modernes, le brome est aujourd'hui décelable dans toute une variété d'aliments, et principalement les produits à base de céréales, de même la quantité de sources de fluor est plus que considérable.
Aux États-Unis, dans un passé pas si lointain encore, on ajoutait de l'iode au cours de la fabrication du pain. Ainsi quelques tranches de pain suffisaient à offrir l'apport journalier recommandé (AJR) d'iode. Pratique qui fut stoppée au début des années 1980 et remplacée par le bromate de potassium.
Nous avons certainement tous eu une vie typiquement « moderne » de mangeurs de produits transformés et empaquetés, avons nagé dans de l'eau chlorée et bu de l'eau fluorée, nettoyé nos dents chaque jour avec des pâtes dentifrice au fluor, bains de bouche, bu des quantités énormes de sodas, s'être vu administrés de larges quantités de médicaments et de vaccins. C'est aujourd'hui le lot quotidien et banal de milliards de personnes à travers le monde.
Le corps dispose de procédés actifs l'aidant à collecter le bon hallogène (l'iode) et à rejeter les halogènes indésirables. Seulement, en présence d'une telle abondance d'halogènes légers, ceci mêlé à un apport d'iode insuffisant dans notre alimentation, le combat entre l'iode et ses éléments voisins ne peut pas être gagné. Dans les conditions de vie modernes, le fait qu'une personne moyenne puisse atteindre un dosage d'iode suffisant tient de la rareté.
Le corps nécessite l'intervention de l'iode dans de nombreux organes, glandes, processus enzymatiques, l'iode est nécessaire à chaque cellule de notre organisme. Des études récentes ont démontré que la population japonaise (particulièrement rurale) consommait en moyenne de treize à quarante-trois mg par jour via leur alimentation, les plus hauts niveaux étant détenus par les habitants d'Hokkaïdo. Les recommandations gouvernementales relatives à l'apport journalier d'iode aux États-Unis sont elles de cent cinquante micro-grammes (--> au moins cent fois inférieures), ce qui représente une approche mystérieuse de nos besoins lorsqu'un plat d'algues et de fruits de mer suffisent à pulvériser ce nombre au centuple.
Le corps usera donc des halogènes disponibles en l'absence d'autre choix. Finalement, cette forme de parasitage atteint des degrés impressionnants de nuisance lorsque l'on réalise le nombre de processus métaboliques dans lesquels intervient l'iode, et le seul exemple de la thyroïde ou de n'importe quelle glande du système endocrinien devrait suffire à nous faire prendre conscience de la dramatique importance, car si peu comprise, de l'iode sur l'ensemble de la santé.
L'exemple de la thyroïde
La glande thyroïde est celle le plus souvent associés à l'iode. Elle est d'un beau rouge foncé.
© Brooks/Cole
Anatomie de la thyroïdeendocrinologues. Le biologiste apprécie les proportions harmonieuses de ces deux beaux lobes réunis judicieusement par un isthme. Les deux lobes de la thyroïde se trouvent situés exactement de chaque côté de la pomme d'Adam.
Le fonctionnement de la thyroïde est assuré par l'iode captée depuis notre alimentation, ensuite, la thyroïde sécrète des composés iodés appelés hormones T3 et T4, ces composés iodés « désinfectent » littéralement tout l'organisme.
Ces hormones (composés iodés) produites par la thyroïde, T3 et T4 sont indispensables au corps humain. Elles agissent sur de nombreuses fonctions : régulation de la température du corps, du rythme cardiaque, du système nerveux, du tube digestif, de l'appareil génital, mais aussi sur la santé de nos cheveux, de la peau, des ongles (notre expérience nous pousse à croire que bon nombre de problèmes capillaires et cutanés courants prennent racine dans une carence en iode).
Quelles sont les solutions ?
Maintenant que nous avons évoqué le problème de la déficience en iode, l'invasion des halogènes et leur substitution avec cette dernière, comment agir ? La réponse est simple, puisque la nature est infiniment bien faite, l'organisme humain est heureusement capable de se régénérer plus vite qu'il ne dégénère, à condition de lui offrir les conditions nécessaires à sa régénération. De même, les effets de trente années d'intoxication ne pourront être éliminés en l'espace de quelques jours.
La première chose est avant tout de veiller à la suppression de l'ensemble des sources de brome et de fluor.
Le fluor peut être supprimé de façon permanente sans gêner le quotidien d'aucune façon, il suffit pour cela de changer votre dentifrice au fluor par un dentifrice sans fluor.
Les composés de brome sont surtout utilisé dans les produits de boulangerie aux États-Unis, rarement en France. Nous autres français avons une exposition relativement faible à cet halogène
Deuxièmement, comme nous l'avons mentionné plus tôt, le comportement chimique des éléments halogènes en fonction de leur masse est simple. Ainsi le fait d'augmenter le ratio d'un élément par rapport à un autre peut suffire à déplacer ces derniers, ce qui signifie que des doses élevées d'iode prises sur une base régulière conduiront petit à petit au remplacement et à l'extraction des éléments indésirables dans l'ensemble des tissus du corps. A condition que l'apport de fluor et de brome soit stoppé ou fortement réduit.
Attention
Beaucoup de symptômes peuvent survenir dans ce processus de détoxication, et selon les cas, ces symptômes sont plus ou moins éprouvants. Ceci est communément appelé « Réaction d'Herxheimer », qui correspond au nom donné au processus de détoxication et aux symptômes qu'il peut entraîner.
Ainsi, au bout de plusieurs semaines à dose importante d'iode (cinquante à cent mg), certains témoignages rapportent des symptômes de douleurs rénales suivis d'une urine légèrement brune, il s'agit là de la phase d'excrétion du brome par l'organisme. Cependant, de tels cas restent rares et ne concernent que des individus profondément intoxiqués. Des cas similaires mentionnant une couleur d'urine verte claire correspondent au fluor.
L'ensemble des symptômes se limitent plus communément à fatigue, rhume, nausée, transpirations nocturnes, perte d'appétit, ou autres. D'autres symptômes fréquemment rapportés concernent également le plan mental et émotionnel, avec des troubles passagers incluant paranoïa, humeur dépressive, sommeil médiocre, cauchemars.
Une fois les poisons excrétés, les symptômes cessent et le corps retrouve un état de fonctionnement optimal, supérieur à celui d'avant détoxication.
Afin de soutenir l'organisme dans cet effort d'élimination, il est préférable d'avoir une alimentation riche en fruits et légumes, sans aliments raffinés d'aucune sorte. De même, se renforcer avec un apport de minéraux est un choix important. Cependant, le meilleur des complexes minéraux ne doit pas amener à négliger l'importance d'un apport en fruits et en légumes (d'agriculture biologique).
Commentaire : Certaines études laissent à penser qu'une supplémentation en vitamine C, en magnésium, en sélénium, en vitamines B2 (riboflavine) et B3 (niacine et son amide, la nicotinamide, parfois appelée niacinamide) aident à soutenir l'effet détoxifiant de l'iode. Si vous souhaitez plus d'informations, n'hésitez pas à consulter notre forum sur le sujet.
Conclusion
Un état de carence en iode frappe aujourd'hui les pays développés de la même façon que les pays sous-développés. D'une part, par une baisse vertigineuse de consommation d'iode à travers l'alimentation, et d'autre part, à cause de l'invasion des éléments halogènes fluor et brome qui, lentement mais sûrement, poussent l'iode hors de l'organisme et prennent sa place dans les récepteurs situés dans la thyroïde, mais aussi dans la poitrine, la prostate, les ovaires, ou l'estomac.
Les craintes manifestées par la médecine contemporaine à l'égard de cet oligoélément se basent principalement sur trois raisons, des données de recherches erronées et/ou obsolètes (voir paragraphe final ; concernant l'iodophobie médicale), la confusion fréquentes avec des types d'iode toxiques et radioactives, une ignorance et un désintéressement envers la question des métaux lourds toxiques s'accumulant dans l'organisme, et ce même des plus dangereux d'entre eux comme le mercure.
La fluoration des eaux destinées à la consommation est une preuve parmi des dizaines du défaut dramatique d'intérêt des institutions sanitaires et médicales à l'égard de la pollution environnementale.
Les recherches les plus récentes ont établi un lien clair entre le déficit d'iode et les maladie thyroïdiennes, mais ont aussi permis à une reconnaissance des fonctions extra-thyroïdiennes de cet élément, puisque l'iode participe à un large nombre de tâches vitales au sein de l'organisme et se concentre à divers endroits de celui-ci à des taux comparables à ceux que l'on observe dans la glande thyroïde.
Effets généraux de l'intoxication au brome sur l'organisme
Effets pathologiques généraux du brome
En tant que perturbateur endocrinien : facteur de provocation de goitre (huit cents millions de cas dans le monde : OMS), perturbation des hormones sexuelles, perturbation de la puberté, diminution quantitative des spermatozoïdes chez la souris et cause d'anomalies fœtales. Augmente la réception d'œstrogènes, diminue la réception de progestérone. Altération du désir et des capacités sexuelles, les femmes exposées aux PCB et PBDE affichent trente-trois pour cent de probabilités en moins de donner naissance à un enfant de sexe masculin comparé aux non-exposées.
En tant que neurotoxique : affecte les pensées et les humeurs, affecte la capacité d'apprentissage et de mémorisation, lien avec des changements de comportement, cause des déficits d'audition, cause la sédation.
Brome et troubles mentaux
La littérature psychiatrique abonde avec des cas élevés de niveaux de brome comme étant impliqués dans diverses conditions mentales allant de la dépression à la schyzophrénie (1)(2)(3). Comme stipulé en ces mots par le célèbre endocrinologue étasunien Guy Abraham :
« Combien de personnes avec un bromisme non diagnostiqué sont actuellement traités avec de lourds traitements psychiatriques ? » (4). Le brome fut également utilisé pour supprimer la libido chez les nymphomanes (Neurosine) et se retrouve aujourd'hui dans l'antidépresseur « Buspar » aux États-Unis.
Brome et glande thyroïde
Des niveaux élevés de brome sont impliqués dans toutes les maladies liées à la glande thyroïde. De la simple hypothyroïdie au cancer de la thyroïde. Malenchenko a mis en évidence des niveaux de brome cinquante fois plus élevés dans des cas de cancer que dans des tissus sains. (5) Des rats soumis à la quantité minimale de brome susceptible d'être rencontrée dans l'environnement ont subi des changements de type goitre (6), un cas manifeste de dominance du brome. Dans le « Fire Project » l'exposition de rats au bromocyclodecane démontra des effets consistants sur l'axe hormonal thyroïdien, incluant une diminution de T4. Les cellules de la glande thyroïde augmentèrent en taille avec de plus gros noyaux, indiquant une activité synthétique accrue. (7) En augmentant sensiblement la consommation de bromure, plus d'un tiers de l'iode présente dans les thyroïdes des rats ont été remplacées par le bromure. (8)
Notes
(1) Horowitz BZ et al., Bromism from Excessive Cola Consumption, Clinical Toxicology 1997.
(2) Levin M., Transitory Schizophrenia Produced by Bromide Intoxication, Am J Psychiatry 1946.
(3) www.gulflink.osd.mil/library/randrep/pb_paper/mr1018.2chap10.html.
(4) Abraham G., The Combined Measurement of the Four Stable Halides by the Ion-Selective Electrode
Procedure Following Their Chromatographic Separation on a Strong Anion Exchange Resin: Clinical
Application, The Original Internist 2006.
(5) Malenchenko AF et al., The Content and Distribution of Iodine, Chlorine and Bromide in the
Normal and Pathologically Changed Thyroid Tissue, Med Radiol 1984.
(6). Velicky J et al., Potassium Bromide and the Thyroid Gland of the Rat: Morphology and
Immunochemistry, RIA and INAA Analysis, Ann Anat 1997.
(7) www.credocluster.info Issue 6, July 2006
(8) Vobecky M et al., Interaction of Bromine with Iodine in the Rat Thyroid Gland at Enhanced
Bromide Intake, Biol Trace Elem Res 1996.
Voir également le « bromisme » et ses symptômes selon l'investigation médicale de l'US Army, suite aux intoxications massives de soldats lors de la guerre du golfe.
Effets généraux de l'intoxication au fluor sur l'organisme
Aux États-Unis et au Canada, pays où l'eau de distribution est fluorée d'office, les associations d'opposants au fluor mettent en avant de nombreux effets indésirables liés à cette pratique.
Fluorose dentaire
Absorbé en excès par voie générale (eau, nourriture, comprimés ou gouttes), le fluor perturbe la sécrétion de l'émail qui apparaît constellé de taches blanches, plus ou moins marquées selon la gravité du surdosage, mais dans tous les cas indélébiles. Outre le préjudice esthétique d'un émail piqueté de taches blanches, dans les cas de fluorose sévère, l'émail fragilisé s'effrite.
Troubles osseux
Le fluor s'accumule dans les os et les fragilise, les rend plus enclins aux fractures. Il affecte les processus de formation et de résorption osseuse conduisant à un développement anormal (d'après une étude de 1988*). Par son impact sur le métabolisme osseux, l'excès de fluor favoriserait l'apparition du terrain appelé fluorique en homéopathie, caractérisé par un palais étroit et des dents mal implantées.
Effet cancérogène
D'après Morin, ex-directeur de la recherche à l'hôpital Laval Canada, le fluor induit des mutations cellulaires et accélère la croissance des tumeurs cancéreuses. La consommation prolongée de fluor augmente le taux de mortalité chez les populations exposées. On soupçonne la fluoration artificielle d'être la cause des ostéosarcomes chez les jeunes et d'être en lien avec la recrudescence d'arthrite et d'hypothyroïdie.
Atteintes nerveuses
Utilisé comme sédatif dans les camps nazis afin de rendre plus dociles les prisonniers, le fluor a une incidence sur le système nerveux. Une étude montre que les enfants qui absorbent du fluor ont un quotient intellectuel plus bas que les autres. Le fluor augmente la pénétration de plomb dans le sang. En plus de son effet abêtissant, il engendrerait un comportement violent.
Effets sur la procréation
Le fluor serait responsable d'une baisse significative du taux de natalité (d'après une étude menée sur des femmes en âge de procréer dans les années 1970 à 1988*). Son ingestion pendant la grossesse présente un risque de malformation pour l'enfant.
Solution Lugol 5 %
Jean Guillaume Auguste Lugol
Solution Lugol selon le Dr Jean Lugol. Chaque goutte contient approximativement six mg d'iode assimilable.
Les informations suivantes ne sont partagées qu'à titre purement informatif et scientifique. Respecter scrupuleusement les doses prescrites sur le flacon.
Protocole d'utilisation selon la routine du Dr. David Brownstein :
Généralement de deux à quinze gouttes dans un verre d'eau, de jus de fruit ou de lait, par jour selon l'usage recherché (entretien ou détoxication approfondie).
Détoxication : cinquante mg/jour (neuf gouttes) pendant trois mois.
Entretien : douze mg par jour (deux gouttes). Prise en une fois le matin. Peut-être légèrement irritant à haute dose si pris à jeun, privilégier la prise accompagnée de nourriture.
Précautions
Débuter préférablement avec des doses faibles pendant la première semaine (trois-quatre gouttes), puis augmenter graduellement jusqu'à quinze gouttes quotidiennes. Les symptômes observables suite à des prises d'iode chez des sujets très carencés et/ou intoxiqués sont essentiellement causés par les éléments halogènes fluor et brome dont l'excrétion sera stimulée sous l'action de l'iode, ils ne proviennent pas d'une allergie à l'iode (voir ci-dessous) où d'une quelconque intoxication à l'iode et cesseront immédiatement une fois ces éléments toxiques évacués de l'organisme.
Ces troubles passagers sont mieux connus en naturopathie sous le nom de « réaction d'Herxheimer », pouvant se produire lorsque le corps ne parvient pas à évacuer assez rapidement les déchets provoqués par la lyse (destruction) d'un trop grand nombre d'agents pathogènes. Dans le cas où ces troubles deviendraient trop gênants, stopper la prise de Lugol le temps qu'ils se dissipent.
Ce processus peut prendre plusieurs mois en fonction de l'état d'intoxication du sujet, le protocole habituel préconise trois mois de supplémentation à dose journalière de cinquante mg minimum.
Il est généralement conseillé de faire deux jours de pause tout les cinq jours afin de soulager la fonction rénale dans son travail d'excrétion de polluants toxiques (brome, fluor, et autres métaux lourds à plus long terme).
Les deux compléments dont l'utilisation est utile dans ce processus sont le sélénium et la vitamine C. Le sélénium aide à capter les éléments toxiques pour leur excrétion et la vitamine C aide à soulager les possibles symptômes indésirables, tout en soutenant la fonction rénale.
L'une des sources naturelles abondante et bien connue de sélénium sont les noix du Brésil, néanmoins, nous vous conseillons d'acheter une boîte de comprimés de selenomethionine, qui au final vous reviendra nettement moins cher (à moins que vous n'appréciez particulièrement les noix du Brésil !)
Bien entendu, une alimentation riche en fruits et légumes biologiques et pauvre en substances raffinées de toutes sortes est indispensable à votre santé et à tout processus de guérison.
Allergie à l'iode ?
Il existe aujourd'hui divers types de cas amenant certaines personnes à soupçonner une allergie à l'iode. Certaines personnes peuvent être allergiques à certains produits contenant de l'iode, comme par exemple au produit contrastant injecté pour des examens de radiologie ou encore certains fruits de mer. Il s'est donc répandue l'idée que l'on pouvait être allergique à l'iode. Ceci est parfaitement impossible. Les produits susceptibles d'induire une « allergie à l'iode » contiennent tous de l'iode, mais ce sont des substances différentes qui interviennent dans le cas de l'allergie.
Pour la bétadine, c'est la povidone iodée (le véhicule de l'iode) qui est responsable, pour les produits de contraste iodés, l'osmolalité est mise en cause, et pour les produits de la mer (poissons et crustacés) ce sont des protéines musculaires. Il n'existe donc aucune réaction croisée ni de facteurs de risques. De plus, il n'y a aucune allergie rapportée dans le cas d'utilisation de solution alcoolique ou aqueuse d'iode (solution de Lugol, teinture d'iode, ...). Sur l'allergie à l'iode, voir cet article.
Commentaire : Voir aussi : L'iode : élément indispensable pour l'équilibre du corps et contre la radio-activité !
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