Un phénomène à première vue étrange, pour l'heure en phase d'incubation, est qu'au regard des événements en Europe, une nouvelle alliance est en train de se dessiner entre une certaine extrême gauche et l'islamisme radical. Ce rapprochement entre deux entités socio-politiques prédit par les analystes les plus sérieux, ceux qui décèlent les lignes de forces réelles, au-delà des apparences, est basé sur des fondamentaux et objectifs communs aux disciples de Ben Laden et de Trotsky : la destruction du monde Européen et de la Catholicité.
Significatif à ce sujet est le document diffusé sous forme d'e-book au début de l'année 2015 par "L'Etat Islamique"; Rédigé en italien et intitulé "Bandiere nere da Roma",le document.décrit les objectifs et la méthode d'une invasion de l'Italie par ses hommes. On pourrait estimer qu'il s'agit uniquement de propagande, mais l'analyse tactique et sociologique est si précise qu'on ne peut occulter ce texte. Selon une prophétie, Rome, définie comme la véritable capitale de l'Europe, devrait tomber cent ans après la chute de l'Empire ottoman, soit en 2020. Après une analyse des principaux obstacles que cette invasion devrait rencontrer, les auteurs déterminent quels sont ses principaux auxiliaires sur le terrain. En effet, l'obstacle majeur à une invasion islamiste est constitué - outre d'éventuelles formations armées " de droite"- par les groupes mafieux, seuls à même d'armer des milices palliant à la déliquescence de l’État. Daesh devrait donc s'allier avec d'autres mouvances pour conquérir Rome. Une analyse lucide et préoccupante indiquant une connaissance approfondie du contexte italien et de ses problématiques. Pour l'organisation jihadiste, l’extrémisme de gauche est un allié précieux car il voit les musulmans comme une force avec laquelle lutter contre l'injustice dans le monde. Il est intégré au sein de mouvements internationalistes qui pourront donner des informations utiles, armes et couvertures, afin de dégager la route à une invasion musulmane après que ses militants comprendront que les protestations sont inutiles et que la lutte armée devient la seule alternative.
Ce texte pourrait dissimuler quelque chose de plus inquiétant. La connaissance de l'Italie jusque dans ses zones d'ombres ne peut, être l’œuvre d'immigrés de seconde génération, même bien intégrés. On peut soupçonner que des italiens aient coopéré à cette stratégie. D'après les experts anti terroristes qui se sont penchés sur ce document, il fait une claire référence aux Brigades Rouges et à un article de presse remontant à 2007 qui analysait les différents points de vues entre militants des nouvelles B.R. D'après cet article, parmi les nouvelles stratégies du groupe existe bien celle de recruter à la sortie des mosquées italiennes, considérées par les terroristes d'extrême gauche comme un détonateur pour leurs nouvelles batailles. De plus, des écoutes téléphoniques ont confirmés ces liens. il s'agit donc bien d'une stratégie élaborée depuis plusieurs années et mise progressivement en pratique à l'échelle européenne.
Cette convergence entre partisans de la "Table rase" et ceux du salafisme- lesquels, de par la dimension horizontale et littérale de leur conception du monde,se placent également sous le signe de l'Anti-tradition,- contre l'ennemi commun européen catholique est déjà amorcée, en de nombreuses régions d'Europe, sur un mode moins extrême mais relevant du même principe, implicitement.articulé à celui des antagonismes ethniques immanquablement suscités par les "sociétés ouvertes".
La synthèse islamo-marxiste, est représentée par des formations telles que le Parti des Indigènes de la République ( PIR ) en France ou le Socialist Worker Party ( SWP,, trotskyste ) en Grande-Bretagne. Son prétexte déclencheur est la lutte des "damnés de la terre" contre le "racisme" de classes populaires autochtones considérées comme réactionnaires.
Même si le gauchisme ouvertement professé se résume en Corse à quelques cas pathologiques, un tel phénomène n'est pas tout à fait à exclure,dans la mesure ou subsiste, y compris dans quelques segments marginaux du mouvements national, cette vision tiers-mondiste déviée, d'esprit spartakiste, susceptible, au vu des dynamiques globales en cours, d'entrainer ses tenants dans une logique de haine ouverte contre leur propre peuple. L'esse corsu et partant, le nationalisme corse étant fondamentalement "de droite", les déviances liées au marxisme culturel, soutenues de l'extérieur, n'auraient pour objet véritable, dans le cadre de la "gouvernance par le chaos", que de servir de cinquième colonne visant à entraver la marche en avant de la lutte d'émancipation nationale. Soit le classique rôle de supplétif de l'impérialisme de tout temps dévolu à l'extrême gauche.
A Squadra
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