On dénombrait, il y a six ans, 236 agents blessés dans ces conditions, tandis qu'en 2014, ils ont été 491, soit 255 de plus. «Voilà qui est très révélateur du climat dans lequel travaillent les forces de l'ordre», décrypte-t-on au Syndicat Unsa-police. L'étude atteste aussi que les policiers blessés «en mission», par d'autres procédés que des armes, sont passés entre 2009 et 2014 de 4.165 à 5.343, soit une hausse de 28 %.
Une année 2014 délicate pour les gendarmes
Chez les gendarmes, dans le même temps, ceux qui ont été victimes d'atteintes à l'intégrité physique en service sont passés de 1.662 à 2.309. Et ceux qui, dans ces conditions, ont été blessés par arme sont passés, en six ans, de 603 à 805 (+31 %). Une année 2014 particulièrement délicate, puisqu'elle se distingue par un nombre de blessés par arme en service dans la maréchaussée quasiment deux fois plus élevé qu'il y a deux ans (439 en 2012).
Autant des chiffres qui éclairent l'exaspération exprimées par les forces de l'ordre sous les fenêtres de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, ce mercredi, les gendarmes, quant à eux, ne pouvant manifester, en raison de leur statut militaire. «Mais ils n'en pensent pas moins, car ils rencontrent les même difficultés que nous dans l'exercice de leur métier», assure l'un des cadres du syndicat de policiers Synergie-Officiers.
Source
Mais
maintenant avec le nouveau trucage, pardon, je veux dire comptage du
ministère de l'intérieur, que les Français se rassurent, nous allons
vers la plus parfaite quiétude !
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