Hier après-midi, Dania Arsheid, 17 ans, a été tuée de sang froid par la puissance occupante israélienne a Al-Khalil (Hebron). Dania portait encore son uniforme et son cartable et rentrait de son après-midi d'école. Vingt minutes avant sa mort, au checkpoint qui contrôle l'accès à la mosquée d'Abraham, des passants palestiniens ont entendu sur la fréquence radio de l'armée une femme soldat dire, "J'aimerais tuer un Palestinien aujourd'hui".
Dania traversait le checkpoint qui sépare le marché palestinien de la mosquée d'Abraham, quelques mètres plus loin. Elle est passée sous le détecteur de métaux et a donné son sac aux soldats en poste au checkpoint. Un témoin explique : "J'ai vu de mes propres yeux qu'il n'y avait pas de couteau, rien". Selon ce même témoin, les soldats ont d'abord tiré à ses pieds, à balle réelle. Elle a alors immédiatement reculé et a levé les mains en l'air. A ce moment-la, les soldats lui ont à nouveau tiré dessus, toujours selon ce même témoin, sept ou huit fois.
Pendant qu'elle gisait au sol, saignant abondamment du cou, les premiers secours ne lui ont pas été donnés, même l'ambulance israélienne arrivée vingt minutes plus tard ne lui a prodigué aucun soin. Les soldats israéliens n'ont pas autorisé l'ambulance de la Croix-Rouge palestinienne à accéder aux lieux.
Alors que l'armée israélienne prétend que la jeune palestinienne possédait un couteau et était une menace pour les soldats, tous les témoignages recueillis réfutent cette information.
Au vu de ces affirmations, tirer sur une enfant à plusieurs reprises, sur la partie supérieure du corps et sur le cou pendant que celle-ci recule, visiblement effrayée et les mains en l'air, ne saurait se justifier en aucune circonstance. De même, refuser les premiers soins à la victime et empêcher le personnel médical de l'approcher malgré son état critique, est intolérable.
Malheureusement, ce cas d'exécution extra-judiciaire n'est pas isolé. En effet, Dania est la troisième jeune fille à être assassinée par les soldats israéliens, à Al-Khalil, en un mois.
Il est difficile d'imaginer la peine de ces familles quand celles-ci apprennent impuissantes la mort tragique et injuste d'un de leurs proches. Un témoin de plus d'un de ces meurtres haineux déclare : "Qu'est-ce qu'on peut faire ? Ils ne sont pas humains."
Source
Traduction : PLL/VD
Dania traversait le checkpoint qui sépare le marché palestinien de la mosquée d'Abraham, quelques mètres plus loin. Elle est passée sous le détecteur de métaux et a donné son sac aux soldats en poste au checkpoint. Un témoin explique : "J'ai vu de mes propres yeux qu'il n'y avait pas de couteau, rien". Selon ce même témoin, les soldats ont d'abord tiré à ses pieds, à balle réelle. Elle a alors immédiatement reculé et a levé les mains en l'air. A ce moment-la, les soldats lui ont à nouveau tiré dessus, toujours selon ce même témoin, sept ou huit fois.
Pendant qu'elle gisait au sol, saignant abondamment du cou, les premiers secours ne lui ont pas été donnés, même l'ambulance israélienne arrivée vingt minutes plus tard ne lui a prodigué aucun soin. Les soldats israéliens n'ont pas autorisé l'ambulance de la Croix-Rouge palestinienne à accéder aux lieux.
Alors que l'armée israélienne prétend que la jeune palestinienne possédait un couteau et était une menace pour les soldats, tous les témoignages recueillis réfutent cette information.
Au vu de ces affirmations, tirer sur une enfant à plusieurs reprises, sur la partie supérieure du corps et sur le cou pendant que celle-ci recule, visiblement effrayée et les mains en l'air, ne saurait se justifier en aucune circonstance. De même, refuser les premiers soins à la victime et empêcher le personnel médical de l'approcher malgré son état critique, est intolérable.
Malheureusement, ce cas d'exécution extra-judiciaire n'est pas isolé. En effet, Dania est la troisième jeune fille à être assassinée par les soldats israéliens, à Al-Khalil, en un mois.
Il est difficile d'imaginer la peine de ces familles quand celles-ci apprennent impuissantes la mort tragique et injuste d'un de leurs proches. Un témoin de plus d'un de ces meurtres haineux déclare : "Qu'est-ce qu'on peut faire ? Ils ne sont pas humains."
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Traduction : PLL/VD
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