Trente-deux familles ont saisi la justice suite à la découverte de lots défectueux de Meningitec. Ces vaccins ont favorisé l'apparition de maladies graves chez les enfants traités.
Trente-deux familles ont saisi la justice suite à la découverte de lots défectueux de vaccin contre la méningite. Dans ces familles, parmi lesquelles dix sont basées en Bretagne (où une recrudescence de cas de méningites a poussé plusieurs familles à opter pour le vaccin, NDLR), plusieurs enfants ont été vaccinés contre la maladie et tous ont souffert, ces derniers mois, de violents effets secondaires (douleurs abdominales, éruptions cutanées, des troubles du sommeil, etc.). Pire, certains ont développé des maladies graves comme la sclérose en plaques ou des maladies auto-immunes.
Trente-deux familles ont saisi la justice suite à la découverte de lots défectueux de vaccin contre la méningite. Dans ces familles, parmi lesquelles dix sont basées en Bretagne (où une recrudescence de cas de méningites a poussé plusieurs familles à opter pour le vaccin, NDLR), plusieurs enfants ont été vaccinés contre la maladie et tous ont souffert, ces derniers mois, de violents effets secondaires (douleurs abdominales, éruptions cutanées, des troubles du sommeil, etc.). Pire, certains ont développé des maladies graves comme la sclérose en plaques ou des maladies auto-immunes.
Des lots chargés en métaux lourds
En cause, le Meningitec, vaccin distribué par CSP en France et produit par le laboratoire américain Nuron Biotech, dont 21 lots, produits en 2012, devaient être, « par mesures de précaution » et à la demande de l'agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM), retirés à la vente à partir du 25 septembre 2014 mais auraient, selon France 3 Bretagne, tout de même continué à être livrés à plusieurs pharmacies.
Des lots qui étaient donc chargés en métaux lourds (plomb, aluminium, étain, argent, ou encore silicium), selon les résultats des analyses de cheveux prélevés chez les enfants malades.
« Je crois qu'il y a une chaîne de responsabilités »
« Je crois qu'il y a une chaîne de responsabilités, qui part du laboratoire, qui arrive à l'ANSM qui, tout de même, est le gendarme du médicament et qui peut éventuellement continuer entre les mains du pharmacien », a expliqué Emmanuel Ludot, avocat des plaignants, contacté par BFMTV.
Outre l'action en justice, des parents ont créé un collectif et ouvert une page Facebook pour échanger sur la procédure judiciaire, la maladie de leurs enfants, mais aussi pour sensibiliser sur ce vaccin défectueux. Le procès, lui, doit s'ouvrir le 22 septembre devant le tribunal de grande Instance de Clermont-Ferrand. Toujours selon France 3, plusieurs autres familles victimes du Meningitec devraient se joindre à cette action collective.
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