17 août 2015

Mi-Août


Hier toutes les églises de France sonnaient les cloches à l’État Islamique ! C’est vrai ça, après tout, voilà des gens qui persécutent les Chrétiens d’Orient, qui les massacrent, les crucifient, les contraignent à un exil infect alors que ces malheureux vivaient tranquillement chez eux depuis les temps du Christ et sans emmerder personne. Alors on fait quoi…ben oui, on carillonne, ça vaut mieux que rien du tout, pas vrai ? Et puis ça donne bonne conscience. Évidemment, tous ces gentils Catholiques bien de chez nous qui versent des larmes de crocodile sur les saloperies infligées à leurs cousins moyen-orientaux, continuent tout de même, pour la plupart d’entre-eux, à fondre d’admiration devant Barack-Hussein Obama…le fabuleux « Premier Président Noir », celui par qui tout le bonheur arrive et qui justifierait bien un petit amendement à la Constitution pour lui permettre de rester à White-House aussi longtemps qu’il le souhaiterait. Combien de nos aimables Cathos seraient ils capables de regarder la réalité en face…en lâchant l’Irak, les Etats-Unis ont laissé la place aux Musulmans fanatiques, lesquels ont également profité d’une guerre de Syrie abandonnée par l’Occident pour se constituer en état, avec un vaste territoire, des puits de pétrole et une armée de légionnaires internationaux camés à mort. Nonobstant, forts du courage et de l’efficacité qui nous caractérisent nous autres les maîtres du monde, nous laissons faire…un petit raid aérien par ci-par là, en faisant bien attention à ne faire de mal à personne et force reste à la loi! Et chaque jour qui passe renforce un peu plus le Califat! Ce dernier fait même des petits, notamment en Libye.

Parlons-en, tiens, de la Libye! Vous vous rappelez, en 2011, BHL avec sa mèche folle qui persuadait Sarko d’aller exploser la gueule à Kadhafi pour s’employer, oint de la bénédiction onusienne, à sauver Benghazi? Et quand un interviewer un peu moins malhonnête que les autres lui demandait s’il ne craignait pas de servir la soupe aux Islamistes il répondait quoi le Philosophe Multi-Entarté ? « Ah, oui, savez vous, ils sont très pieux »! Voilà comment il expliquait la chose cet ahuri. Et tellement pieux qu’aujourd’hui les mecs en question roulent pour l’Etat Islamique en appliquant scrupuleusement le Coran; ils décapitent et crucifient à tours de bras, tranquillement installés dans un pays livré à l’anarchie, au chaos et à la guerre civile depuis l’intervention Sarkozyenne. Et l’autre rigolo à talonnettes qui prétend revenir nous sauver 2017! Sans oublier le repris de justice Bordelais, en charge à l’époque des Affaires Étrangères, grand lécheur de fondamentalistes mahométans, qui vient faire la nique à son ex-patron pour tenter de lui souffler l’Élysée! On croit rêver, tout de même, non? D’autant qu’au premier rang des effets pervers de l’élimination du tordu Tripolitain on aurait peine à ne pas remarquer cette chouette invasion africaine qui nous submerge tous les jours un peu plus sous ses cargaisons de boat-poeples gentiment convoyés vers nos côtes par les Marines Européennes. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel où des enfoirés peuvent commettre les pires conneries puis revenir ensuite se faire réélire par leurs victimes? Ah, oui, c’est la République!

Alors moi, je vous l’avoue, comme l’eût dit mon Paternel qui n’avait pas les pieds plats et ne mâchait pas ses mots, des républiques comme celle-là j’en fais une tous les matins. Rien que ses présidents, à la gueuse, ils valent leur pesant de démocratie! Entre le comique troupier en activité qui disparaît complètement des écrans radar pour resurgir incontinent (mais non, pas encore, ça ne veut pas dire ça, enfin!) au bord des Gorges du Verdon à trinquer avec le pochetron du coin, l’autre le précédent-futur-présomptif qui se fait admirer torse nu en couverture de Paris Match au bras de sa gonzesse botoxée, l’antépénultième, plus gaga encore que Lady après douze ans d’un règne insignifiant, jalousement gardé à vue par sa bonne-femme bien décidée à laisser croire qu’il existe encore et puis le très ancien, l’Auvergnat, l’accordéoniste, l’inventeur du regroupement familial, cet épouvantable homme de bien qui nous a tant fait de mal…toujours en vie l’olibrius, toujours bon pied bon œil…et peut être même encore bon braquemart, qui sait, avec les moyens modernes! La honte! Vous vous rendez compte le quatuor à cordes! Pas un pour relever l’autre, que des gnolus! Et ces oiseaux-là vous couvrent environ trente ans d’histoire de France…sans compter les années à venir dont tout laisse présager qu’elles réserveront à la République l’un des deux plus récents, les deux autres se révélant, dieu merci, totalement hors-course! Dans de telles conditions, non seulement rien ne pourra s’arranger mais encore continuerons nous à dégringoler la pente savonneuse qui mène droit à la Charia…plus ça va et plus je crois à l’hypothèse Houellebecq! Heureusement il nous reste les présidents morts, ceux-là, au moins ne défraient plus jamais la chronique bien que l’on note une tendance, chez les politicards et les folliculaires, à les évoquer à tort et à travers; il faut dire que ces estimables trépassés, surtout le Père Fondateur, vous présentaient une tout autre gueule… même la vieille crapule de Jarnac, c’est dire!

Alors que voulez vous, comme je ne saurais vous parler ni de la « personnalité préférée des Français » dont la seule évocation me donne envie d’aller au refile, ni de la crise porcine avec son blocage des prix à contre-effet, ni des locaux du Ministère de l’Intérieur dans lesquels les malfrats entrent comme dans une pissotière sans se gêner pour y zigouiller la flicaille, ni des menus de cantine qui offrent aux plus obscurs de nos politicards de merde l’occasion de briller furtivement dans le firmament médiatique, ni du petit Rifki (non, pas Korsakov, c’est pas la même musique) retrouvé sain et sauf en compagnie de son ravisseur Ahmed, tant mieux pour l’un tant pis pour l’autre, ni, encore moins, des aventures politico-judiciaro-murdesconnesques des époux Balkany qui n’en finissent plus de ne jamais aller au trou en dépit d’un acharnement dont le coût ferait rêver si l’on s’avisait de l’évaluer… je m’en vais donc tout bonnement remballer mon clavier à conneries et foutre une paix bien méritée à ceux qui auront eu l’abnégation de me lire jusqu’au bout, ce dont je les remercie -s’il s’en trouve- avec une singulière effusion.

Bonne fin de Dimanche, bonne semaine et bonnes vacances pour les petits vernis.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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