Plusieurs scientifiques sont inquiets du nombre de baleines mortes trouvées au large des côtes de l'Alaska et du nord de la Colombie-Britannique depuis le mois de mai.
Trente carcasses de cétacés ont été comptabilisées dans le golfe de l'Alaska, soit trois fois plus que la moyenne habituellement recensée par l'Administration nationale américaine des affaires océaniques et atmosphériques (NOAA).
Sur la côte de la Colombie-Britannique, six autres baleines mortes ont été dénombrées, représentant aussi une augmentation par rapport aux chiffres habituels pour la période estivale.
Paul Cottrell, coordonateur spécialiste des mammifères marins du Pacifique pour Pêche et Océan Canada, indique que son équipe collabore désormais étroitement avec leurs homologues américains pour tenter de comprendre la situation. « Nous analysons des échantillons prélevés sur les baleines avec les équipes américaines », précise-t-il.
« Compétition avec les prédateurs »
Jusqu'à présent, l'hypothèse qui semblait la plus plausible pour les scientifiques était celle d'une vaste prolifération d'algues toxiques le long de la côte ouest, mais aucune connexion concrète n'a pu être effectuée à partir des échantillons de baleines mortes analysés.
Il faut dire que la collecte d'échantillons n'est pas simple pour les scientifiques. « L'Alaska a des côtes horriblement difficiles d'accès. La plupart du temps nous ne parvenons pas à accéder aux carcasses », explique la Dre Bree Witteveen, conseillère à la NOAA.
S'ajoute également aux difficultés « la compétition avec les prédateurs locaux », dit-elle en référence aux ours et autres carnassiers qui viennent se nourrir en nombre directement sur la carcasse.
Le public est appelé à signaler toute carcasse qui serait aperçue, mais il est demandé de ne pas approcher ou toucher l'animal.
Source
Trente carcasses de cétacés ont été comptabilisées dans le golfe de l'Alaska, soit trois fois plus que la moyenne habituellement recensée par l'Administration nationale américaine des affaires océaniques et atmosphériques (NOAA).
Sur la côte de la Colombie-Britannique, six autres baleines mortes ont été dénombrées, représentant aussi une augmentation par rapport aux chiffres habituels pour la période estivale.
Paul Cottrell, coordonateur spécialiste des mammifères marins du Pacifique pour Pêche et Océan Canada, indique que son équipe collabore désormais étroitement avec leurs homologues américains pour tenter de comprendre la situation. « Nous analysons des échantillons prélevés sur les baleines avec les équipes américaines », précise-t-il.
« Compétition avec les prédateurs »
Jusqu'à présent, l'hypothèse qui semblait la plus plausible pour les scientifiques était celle d'une vaste prolifération d'algues toxiques le long de la côte ouest, mais aucune connexion concrète n'a pu être effectuée à partir des échantillons de baleines mortes analysés.
Il faut dire que la collecte d'échantillons n'est pas simple pour les scientifiques. « L'Alaska a des côtes horriblement difficiles d'accès. La plupart du temps nous ne parvenons pas à accéder aux carcasses », explique la Dre Bree Witteveen, conseillère à la NOAA.
S'ajoute également aux difficultés « la compétition avec les prédateurs locaux », dit-elle en référence aux ours et autres carnassiers qui viennent se nourrir en nombre directement sur la carcasse.
Le public est appelé à signaler toute carcasse qui serait aperçue, mais il est demandé de ne pas approcher ou toucher l'animal.
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