Faire tester sa drogue en soirée pour s’assurer qu’elle n’est pas dangereuse: le concept existe depuis 20 ans à Zurich. Les autorités genevoises semblent prêtes à franchir le pas.
S’assurer que sa pilule d’ecstasy n’est pas trop chargée en MDMA, ou que sa dose de cocaïne n’est pas coupée avec un produit inconnu aux effets potentiellement dangereux: ce sont les principes du drug checking, des tests de drogue mis à disposition des noctambules. Le concept existe depuis 20 ans à Zurich et s’est également développé à Bâle et Berne. Genève pourrait y venir à l’horizon 2017, annonce la «Tribune de Genève».
Lancé par l’association Nuit Blanche?, qui sensibilise et encadre les fêtards dans leur consommation de psychotropes, un projet pilote a reçu le feu vert de la Commission cantonale consultative en matière d’addictions. Dans la foulée, en mai dernier, le Conseil d’Etat a ordonné une étude de faisabilité. Elle devrait aboutir au printemps 2016.
Deux solutions s’offrent aux autorités. La première: ouvrir un centre indépendant, pérenne, où les personnes intéressées pourraient venir y faire analyser leurs produits pendant la semaine et obtenir des résultats avant les soirées du week-end. Zurich pratique de la sorte depuis 1996. Berne a choisi une autre voie, celle du laboratoire mobile. Le chimiste cantonal va à la rencontre des consommateurs et est capable de tester les substances en une trentaine de minutes.
Comme Nuit Blanche?, le Canton - cité par le quotidien - estime que le drug checking n’encourage pas à la consommation de drogue et permet, au contraire, d’ouvrir un dialogue avec une population pas toujours facilement accessible et ainsi renforcer les efforts en matière de sensibilisation. Les tests de drogue permettent aussi de mieux connaître les produits qui circuleraient à Genève et lancer des alertes en cas de présence d’une substance dangereuse.
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S’assurer que sa pilule d’ecstasy n’est pas trop chargée en MDMA, ou que sa dose de cocaïne n’est pas coupée avec un produit inconnu aux effets potentiellement dangereux: ce sont les principes du drug checking, des tests de drogue mis à disposition des noctambules. Le concept existe depuis 20 ans à Zurich et s’est également développé à Bâle et Berne. Genève pourrait y venir à l’horizon 2017, annonce la «Tribune de Genève».
Lancé par l’association Nuit Blanche?, qui sensibilise et encadre les fêtards dans leur consommation de psychotropes, un projet pilote a reçu le feu vert de la Commission cantonale consultative en matière d’addictions. Dans la foulée, en mai dernier, le Conseil d’Etat a ordonné une étude de faisabilité. Elle devrait aboutir au printemps 2016.
Deux solutions s’offrent aux autorités. La première: ouvrir un centre indépendant, pérenne, où les personnes intéressées pourraient venir y faire analyser leurs produits pendant la semaine et obtenir des résultats avant les soirées du week-end. Zurich pratique de la sorte depuis 1996. Berne a choisi une autre voie, celle du laboratoire mobile. Le chimiste cantonal va à la rencontre des consommateurs et est capable de tester les substances en une trentaine de minutes.
Comme Nuit Blanche?, le Canton - cité par le quotidien - estime que le drug checking n’encourage pas à la consommation de drogue et permet, au contraire, d’ouvrir un dialogue avec une population pas toujours facilement accessible et ainsi renforcer les efforts en matière de sensibilisation. Les tests de drogue permettent aussi de mieux connaître les produits qui circuleraient à Genève et lancer des alertes en cas de présence d’une substance dangereuse.
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