"Vivre ensemble, en courbant l'échine" : Policière secouée et gazée en plein commissariat !

Décidément les policiers carmausins sont ces dernières semaines sous les feux de l'actualité, mais nul doute qu'ils se seraient bien passés de cette nouvelle affaire. Il est environ 23 heures, vendredi, lorsqu'une patrouille de fonctionnaires contrôle un jeune homme âgé de 17 ans.

Ce dernier ne l'entend pas vraiment ainsi et se rebelle à plusieurs reprises. Une fois maîtrisé le jeune homme a pu être contrôlé avant d'être laissé libre par les forces de l'ordre. Les policiers poursuivent alors leur patrouille quand tout à coup une voiture vient leur barrer la route.

Un homme et une femme s'y trouvent : les parents du jeune homme. Le père reproche aux policiers d'avoir «molesté» son fils et s'en prend vertement aux fonctionnaires. Ces derniers parviennent cependant à le maîtriser et le conduire au commissariat pour le placer en garde à vue mais l'avis médical n'est pas favorable à un placement en garde à vue en regard de l'état de santé de l'homme. Il est alors transféré sur le champ au centre hospitalier d'Albi par deux policiers. Pendant cette «course», une seule policière se retrouve de garde au commissariat.

La policière est secouée contre la grille

C'est ce moment que choisissent le fils de l'homme évacué sur Albi, accompagné de plusieurs copines et copains, pour revenir au commissariat, dont l'accès est bien sûr sécurisé par une grille.

La policière est sérieusement prise à partie verbalement et alors qu'elle parlemente avec deux jeunes filles, un garçon parvient à agripper la chemise de la policière. Elle est alors violemment secouée contre la grille. Avant de s'enfuir, l'un des membres de ce petit groupe asperge la fonctionnaire avec du gaz lacrymogène.

L'alerte est aussitôt donnée aux autres commissariats du Tarn et rapidement les policiers de la Brigade anti criminalité d'Albi, des hommes en tenue ainsi que des gendarmes se rendent vers Carmaux pour calmer les esprits et attendre le retour des collègues partis à Albi.

Au final de cette affaire, les trois fonctionnaires carmausins sont en arrêt de travail pour une durée de trois jours, quant aux auteurs des faits, dûment connus, s'ils ont été laissés libres, ils feront très prochainement l'objet d'une convocation pour répondre de leurs actes.

Sources