Je n’en dirais certes pas autant de cette lamentable pantalonnade que constitue la sacro-sainte Fête des Pères. Moi, la Fête des Mères, à la rigueur je veux bien, après tout les nanas se coltinent neuf mois durant un voire plusieurs morpions dans le buffet, avec la fatigue, les soucis de santé et les dégâts collatéraux qui en découlent. S’ensuivent vingt ans, sinon plus, de sacrifices, de soins constants, de torchages, de lessives, d’inquiétudes, de souffrances morales et d’abnégation résignée. En revanche, la Fête des Pères c’est un peu comme si l’on attribuait un prix de cuisine au gros porc qui se tape goulûment son repas au resto et qui, deux fois sur trois, se barre en loucedé sans payer l’addition. Comment ça, je fais dans le caricatural? Vous ne les voyez pas, vous, ces pères d’aujourd’hui, juste bons à se goinfrer de plaisir et à faire marner leurs nanas, au burlingue le jour, à la maison le soir… jusqu’au moment où ils se barrent avec une autre pour recommencer le même cirque? Vous trouvez que ça justifie une fête, ce genre de comportement de petit mac irresponsable? Allons voyons, un peu de sérieux que diable! Si vous tenez vraiment à fêter quelque chose le 21 Juin, choisissez donc Saint Rodolphe, voilà un garçon convenable, évêque de Bourges de 841 à 866, dites donc, et rédacteur d’une « Instruction Pastorale » restée en vigueur jusqu’aux déconnages conciliaires de Jean XXIII…et, ne s’étant jamais marié, cet homme de bien laissa aux paroissiens Bourgeois concernés, le soin d’élever sa nombreuse autant que clandestine progéniture. Si par impossible vous dégottiez dans les environs un Rodolphe (ou un Raoul, c’est pareil) n’omettez donc pas de lui souhaiter une bonne fête. En revanche, pour peu qu’il fasse profession de paternité, le malheureux prénommé, n’omettez pas de lui préciser qu’il s’agit en l’occurrence d’honorer son Saint-Patron susvisé et non les regrettables suites de ses coïts mal interrompus. Voilà pour la Fête des Pères…
Quant à celle de la « musique », vous savez déjà ce que j’en pense…autant de bien que j’ai de considération pour son sinistre hurluberlu d’inventeur, vous mordez le topo? Et ce qui me navre encore plus c’est de voir tous ces gens qui marchent à fond dans la combine…faut la faire, la teuf de la zic…pourquoi? Ben parce qu’aujourd’hui c’est la « Fête de la Musique » parbleu, quelle question! Et puis aussi, vu qu’elle adoucit les mœurs, la zicmu, demain nous compterons le nombre de morts…o tempora, o mores!
Donc sombre Dimanche! Entre ces couillonnades convenues et l’actualité merdique qui nous saute à la gorge aussitôt que nous entrebâillons le moindre medium (je veux dire le singulier de « media », pas le Professeur Babalayokoko) la consternation sévit à tous les étages. Tenez, par exemple, cette histoire de « migrants » dont on nous rebat les oreilles, je veux parler de la poignée de mediatico-clandestins acharnés à faire le buzz sur les enrochements frontaliers proches de Menton, alors que chaque jour qui passe nous en déverse des milliers à travers la gueule…par le train, tout bêtement. Hier grosse opération des associations gauchiardes niçoises pour soutenir les délinquants en question : ce que la population franchouille peut receler comme imbéciles-suicidaires, on a peine à imaginer! Des « séniors » en plus, moyenne d’âge plutôt élevée…des ex-soixante-huitards, sans doute… fallait les traiter grave à la barre de fer ces enfoirés, nous avons été trop gentils, vous voyez ce que ça nous coûte? Remarquez, en même temps, ne négligeons pas l’aspect positif éventuel des choses : on dirait bien que les jeunes s’en foutent…je ne vous parle pas des « Jeunes » de banlieue, ceux là se trouvent trop occupés par le commerce des stupéfiants pour aller donner un coup de main à des co-africains qu’ils ne souhaitent d’ailleurs pas voir débarquer au milieu de leur fromage, non je parle des jeunes-gens, les descendants des andouilles de la rue Gay-Lussac…on dirait qu’ils ont perdu le goût de la chienlit, ces jouvenceaux! Avec l’effroyable bordel que leurs grands-parents leur ont mijoté en guise de biosphère et les emmouscailles qui leur tiennent lieu de quotidien, sans évoquer leur avenir de mur de chiottes, peut être ces gamins ont-ils enfin compris que charité bien ordonnée commence par soi même…si tel était le cas tout ne serait peut être pas perdu…n’excluons pas toutefois que l’abrutissement constant découlant de l’usage immodéré des smartphones et autres machines électroniques les mette simplement hors d’atteinte, les imperméabilise contre toute influence extérieure. Je pencherais plutôt en faveur de la seconde hypothèse, hélas!
Et à côté de cela vous avez Sarkozy! Alors celui-là dans le genre lourdasse il se révèle rigoureusement imbattable. D’après lui les « migrant » c’est comme une grosse fuite de flotte, une canalisation pétée qui déverse à gros bouillons dans la cuisine. Pour pallier nous allons répartir équitablement les flots tumultueux dans les autres pièces! Il vous sort ce genre de vanne à deux balles devant un parterre enamouré de Ripoublicons tout acquis à sa cause : gros rires entendus, judicieusement ordonnés par le chauffeur de salle! Moi je veux bien mais d’une part, tant qu’il se risquait à filer la métaphore il pouvait carrément évoquer les chiottes bouchés qui débordent à tout berzingue, l’image eût encore mieux galvanisé les foules; d’autre part, la vulgarité style camelot de foire ne constitue sans doute pas la recette miracle pour tenter de récupérer l’électeur du Front-National. Ce dernier ne trimballe pas forcément un cerveau de ouistiti, contrairement à ce que nos élites s’efforcent de laisser croire, et puis on ne couillonne pas les gens deux fois… il a eu 2007, Sarko, pour son deuxième joker il pourra toujours se fouiller, les baisés ont parfois des goûts de revenez-y mais très rarement en matière électorale. Et pareil pour le « débat sur le droit du sol », il se figure sans doute que nous allons couper dans la combine!
Voilà où nous en sommes, la maison brûle, comme disait Chirac avec le dernier bout de cervelle qui lui restait, et pendant ce temps là chacun y va de sa petite buzzounette à visée focusséenne. La Taube exige les trente-deux heures, la Pintade Ségo livre un combat effréné contre le Nutella et le Round-up, Julie Gayet, au Mont Valérien, pousse le fauteuil roulant de son vieux Papy croulant, tout en faisant bien attention de ne pas écrabouiller les nougats à son jules présidentiel…bref on touche le fond! Dieu merci les vacances approchent, on verra peut être un poil moins de connards et on entendra, avec de la chance, un tantinet moins de conneries.
Vivement le Tour qu’on constate les nouveaux progrès de la médecine du sport!
Amitiés à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
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