04 juin 2015

19ème jour sans nouvelles de Robert Chardon - Interné politique en HP


Les staliniens rééduquaient les dissidents dans les hôpitaux phychiatriques. Les socialistes vont-ils interner les islamophobes dans des asiles ?

Dans ces colonnes, François Falcon, il y a deux semaines, s’inquiétait de la disparition de Robert Chardon, maire de Venelles, et s’interrogeait sur un éventuel internement de force. Rappelons que cet élu UMP, le jeudi 14 mai, avait déclenché un séisme de force 8 en osant, dans plusieurs tweets, demander l’interdiction de l’islam en France. Soigné pour un cancer de la bouche, il expliquait qu’il avait longuement réfléchi, et ne voyait pas d’autres solutions que cette mesure, accompagnée de l’abrogation de la loi de 1905 et d’une valorisation de la foi chrétienne par la République, pour sauver le pays.

L’indignation fut générale. « Je suis Charlie », d’accord, mais surtout « Pas Touche à mon islam ! » Immédiatement, Sarkozy et Estrosi, prenant Juppé de vitesse, exigèrent une procédure d’exclusion contre l’iconoclaste maire. PS, associations antiracistes et musulmanes gémirent que l’UMP courait après le FN. La presse d’État le pointa du doigt. La première adjointe Patricia Saez écrivit une curieuse lettre, souhaitant, pour le bien de sa ville, que Chardon soit démis au plus vite (donc qu’elle soit nommée maire).

À peine quelques heures plus tard, l’AFP annonça l’internement de l’élu, laissant entendre qu’un homme demandant l’interdiction de l’islam ne pouvait qu’être fou. Pourtant, le sous-préfet Gouteyron contestera cette version, affirmant qu’il était hospitalisé pour son traitement. Ses comptes Twitter et Facebook ont été fermés, comme si l’usage des réseaux sociaux était une contre-indication pour soigner un cancer. Et cela fait dix-neuf jours qu’on ne sait pas ce qu’est vraiment devenu Robert Chardon.

Pourtant, un journaliste indépendant, Francis Gruzelle, a multiplié les initiatives pour briser l’omerta. Il a d’abord saisi le procureur de la République pour signaler la disparition d’une personne. Celui-ci a répondu, de manière humoristique, que l’élu n’avait pas été enlevé par des extraterrestres, et qu’il ne dirait rien d’autre, l’affaire étant couverte par le secret de l’enquête. Réponse étrange : pourquoi une enquête si le maire a été interné (version AFP) ou hospitalisé pour traiter son cancer (version sous-préfet) ?

Puis ce journaliste nous a appris que, loin d’être un islamophobe primaire, Robert Chardon avait créé l’entreprise ISO Ingénierie, présente dans de nombreuses activités militaires françaises, et notamment dans l’équipement de nos sous-marins nucléaires. D’où ses interrogations sur une piste de secret Défense.

Il nous a confirmé, ensuite, que l’élu envisageait de monter une liste dissidente contre Estrosi aux prochaines élections régionales, ce qui aurait probablement plombé la liste officielle de l’UMP.

Malgré toutes ces informations, la loi du silence demeure. Voilà la réalité de la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Un élu courageux ose lancer un vrai débat : Faut-il interdire l’islam pour sauver la France ? Il est maire, chef d’une entreprise sensible pour les intérêts stratégiques de la Défense nationale, et se préparait à monter une liste oppositionnelle UMP contre Sarkozy-Estrosi. Il a disparu depuis dix-neuf jours et cela convient à tout le monde, comme s’il fallait faire taire par tous les moyens un homme qui ose remettre en cause la présence et la légitimité de l’islam sur le territoire français.

Les staliniens rééduquaient les dissidents dans les hôpitaux phychiatriques. Les socialistes vont-ils interner les islamophobes dans des asiles ?

Reverrons-nous un jour Robert Chardon, et dans quel état ?

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