Cherchant à régler la crise provoquée par le refus de livrer les porte-hélicoptères Mistral commandés par la Russie, Paris a formulé des conditions qui ont été jugées inacceptables par Moscou, a annoncé vendredi à Sputnik une source au courant de la coopération technico-militaire.
Une délégation d'experts français est arrivée jeudi à Moscou pour évoquer ce problème avec leurs collègues russes.
"A vrai dire, les négociations n'ont même pas commencé, car la France a émis des conditions inacceptables", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, "les Français sont repartis pour Paris, sans même descendre dans l'hôtel réservé à leur intention".
Les médias russes ont fait état, mi-mai, d'une information selon laquelle la France envisageait de proposer à la Russie environ 785 millions d'euros à titre de dédommagement pour la rupture du contrat sur les Mistral. Cette somme ne sera payée à la partie russe que contre une lettre autorisant la cession des porte-hélicoptères à un pays tiers.
Selon les médias français, le démantèlement des Mistral coûterait entre 15 et 20 millions d'euros pour chaque navire. Paris aurait proposé à Moscou de partager ces dépenses.
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