La mère, qui a reconnu avoir vu une scène de viol en 2013, mais qui n'avait pas dénoncé son ex-compagnon, a été condamnée à trois ans de prison. Un ex-amant de la mère, qui vivait avec elle au domicile du père à cette époque, a été condamné de son côté à deux ans de prison, également pour ne pas avoir dénoncé les faits.
L'avocate générale, Nathalie Kielwasser, avait requis jeudi une peine de 18 ans de prison à l'encontre du père, soulignant qu'il y avait eu, selon elle, "plusieurs pénétrations". Un rapport médico-légal avait conclu à une défloration partielle de la victime.
Des capacités intellectuelles très limitées
Les trois accusés, dont les capacités intellectuelles très limitées ont été soulignées lors du procès, ont donné des explications confuses. "Je n'ai jamais violé ma fille", a assuré le père quand il a été interrogé sur la scène de viol dont la mère dit avoir été témoin en 2013 dans le salon de l'appartement où ils vivaient tous.
Lorsque l'avocate générale lui a demandé pourquoi sa voisine avait entendu les cris de douleur de sa fille ce soir-là, il a cependant répondu: "Peut-être parce qu'elle a été violée". A la question "par qui?", il a ensuite lâché: "Je sais pas".
L'alerte avait été donnée par l'oncle et la tante de l'enfant. Ils avaient confié à la police qu'ils avaient des doutes sur "le comportement anormal du père" avec sa fille, renforcés par le fait que celle-ci hurlait quand il s'approchait d'elle. Après une année passée dans une institution, la fillette a été placée en juillet 2014 dans une famille d'accueil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.