Les propriétaires campent devant leur maison en attendant le départ des squatters

Depuis le début du mois de mars, un couple de propriétaires, Catherine et Bernard Boulnois, campe devant leur maison qu'il louait à une famille depuis six ans au Teich. La fin du bail était fixée au 28 février et ils avaient signifié depuis longtemps aux locataires qu'ils réintégreraient à cette date leur bien. Sauf que les locataires ne sont pas partis. Leur avocat avait affirmé le 6 mars qu'ils avaient trouvé un logement privé et qu'ils allaient donc quitter cette maison. mais les choses n'ont finalement pas abouti.

François Deluga, maire socialiste du Teich, leur a écrit :
"Je suis bien conscient des difficultés qui sont les vôtres et qui ne sont pas faciles à affronter malgré les soutiens dont vous pouvez bénéficier. C'est la raison pour laquelle je suis intervenu auprès de la sous-préfecture afin que vous puissiez bénéficier sans délai d'un logement d'urgence qui aurait pu améliorer dans un premier temps vos conditions de vie. Vous nous indiqué que vous souhaitiez refuser cette solution et rester sur les lieux de sorte à maintenir la pression sur votre locataire."

Le maire poursuit : "Les solutions envisagées dans le parc locatif privé et communiquées par votre locataire n'ont à notre connaissance pas abouti. il est vrai que la médiatisation autour de votre litige n'est pas de nature à rendre cette tâche facile." François Deluga rappelle que la ville essaie depuis le 11 février de trouver une solution pour le locataire dans le parc locatif social au Teich et ailleurs en Gironde.

Enfin, le maire appelle chacune des deux parties "à garder son calme malgré les circonstances. Toute attitude contraire n'arrangerait nullement la situation et au contraire ne ferait qu'en aggraver les conséquences."

En tout état de cause, la trêve hivernale s'achève le 31 mars et d'ici là, aucune procédure d'expulsion ne peut aboutir.

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