"Etant donné les mesures mises en place, la qualité de notre système de santé et la nature du virus Ebola qui ne se transmet pas facilement, les risques d'une épidémie d'Ebola aux Etats-Unis sont extrêmement faibles".
A l'issue d'une rencontre à la Maison-Blanche avec les autorités sanitaires et des responsables de son Conseil de sécurité nationale, Barack Obama s'est voulu optimiste lundi soir alors que l'état du Libérien hospitalisé au Texas, première personne à avoir été diagnostiquée avec Ebola hors d'Afrique, restait lundi "très grave mais stationnaire".
"Certains grands pays ne font pas assez"
"Nous n'avons pas une marge d'erreur importante", a cependant souligné le président américain, appelant au strict respect des procédures et soulignant que de nouveaux protocoles étaient à l'étude pour renforcer le contrôle des passagers aux aéroports à la fois au départ en Afrique de l'Ouest et à l'arrivée aux Etats-Unis.
Barack Obama a par ailleurs estimé que la réponse de la communauté internationale face à l'avancée de l'épidémie en Afrique de l'Ouest était insuffisante. "Certains pays ne sont pas montés en puissance aussi rapidement que nécessaire", a-t-il déclaré. "Certains grands pays ne font pas assez", a-t-il ajouté, sans citer de noms. "Je vais mettre la pression sur les chefs d'Etat et de gouvernement à travers le monde pour qu'ils fassent tout ce qu'ils peuvent pour se joindre à nous", a-t-il conclu.
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