La mort d’un jeune manifestant “antibarrage” à Sivens (Tarn) relance le débat sur les casseurs d’extrême gauche qui soutiennent les écologistes. En première ligne : les membres du Black Bloc.
Selon l’autopsie, c’est une “explosion” qui aurait causé la mort de Rémi Fraysse, ce militant écologiste de 21 ans, venu participer à la manifestation “antibarrage” de Sivens (Tarn). Il était 2 h 30 du matin, le 26 octobre, lorsque le corps du jeune homme, blessé à la tête, a été retrouvé par les gendarmes dans une zone contrôlée par les émeutiers, attaquant les forces de l’ordre à coups de jets de pierres, de barres de fer et de parpaings. « Je crois qu’il est allé au combat, a témoigné son père qui a porté plainte contre X. Il n’y était pas préparé, il n’avait pas de casque, ni rien pour se protéger. »
Venant après les manifestations des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, celles, ultraviolentes, de Sivens jettent une lumière crue sur ces groupes d’anarchistes qui, sous couvert de slogans pro-environnement, débarquent pour “casser du flic”. Sur les 200 manifestants violents repérés par la police, plusieurs dizaines seraient proches du groupe altermondialiste Black Bloc, connu du grand public depuis ses actions anti-G8, OMC ou Otan, dans les années 1990. Sans chef ni structure déclarés, celui-ci n’a pas d’existence légale. « Visage recouvert d’un masque, casqués, difficiles à cerner et à saisir, les Black Blocs ne se revendiquent d’aucune organisation, d’aucun courant, résume l’historienne Dominique Baqué. Ils ont fait leur apparition à Berlin-Ouest au cours de l’hiver 1980, souvent issus des squats libertaires et anarchistes, prônant l’appropriation violente des biens matériels produits par le capitalisme. »
Selon l’ex-porte-parole du ministère de l’Intérieur sous Sarkozy, Pierre- Henry Brandet, ces commandos « forment, dans les manifestations, des groupes éphémères, dont l’objectif est de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable. C’est la raison pour laquelle ces individus portent des vêtements noirs ou très sombres, ce qui rend difficile le travail d’identification et d’interpellation. Ils s’habillent ainsi au dernier moment et changent immédiatement de tenue une fois les exactions terminées. » À quand une enquête diligentée par l’actuel ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve ?
Source
Paul : Black Bloc, à mettre dans le même sac que les fascistes " Antifas".
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