20 septembre 2014

Nucléaire : la Belgique arrête un troisième réacteur et perd la moitié de sa production

Un troisième réacteur a été arrêté en Belgique en raison d'une fuite d'huile, a annoncé jeudi 13 août le groupe belge Electrabel (GDF Suez), qui gère les sept réacteurs du royaume. Il ne sera pas disponible avant la fin de l'année.

Le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Doel, près d'Anvers, a été arrêté le 5 août. Le groupe a apporté des précisions dans un communiqué :
« Les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine de haute pression. Sur la base de cette analyse partielle, il apparaît que l'unité Doel 4 ne sera certainement pas disponible avant le 31 décembre 2014. »

Deux autres réacteurs, le numéro 3 de la centrale de Doel et le numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège, sont arrêtés depuis le 25 mars. Ils avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de microfissures dans leurs cuves. Leur redémarrage n'est pas prévu avant l'automne.

INQUIÉTUDES POUR CET HIVER

La Belgique a perdu à ce jour 3 000 mégawatts, sur une capacité totale de 5 700 mégawatts de ses deux centrales. Le gouvernement ne sait pas sur quelle capacité il pourra compter à l'entrée dans l'hiver. Le nucléaire fournit 55 % de l'électricité consommée en Belgique.

La Belgique a programmé une sortie progressive du nucléaire avec une mise à l'arrêt définitive de ses sept réacteurs entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Ce plan a dû être aménagé car les réacteurs les plus récents ont été les premiers à montrer des signes de défaillance, obligeant à prolonger la durée de vie des plus anciens.

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