16 août 2014

Garab Dorje


Garab Dorje, "Diamant de Joie", le premier maître humain du Dzogchen. Garab Dorje reçut la tramsission symbolique de Vajrassatva. Il est considéré comme l'émanation de ce dernier sous forme humaine, dans un corps d'apparition ou nirmanakaya. Selon son hagiographie, il naquit cent soixante-six ans après le parinirvana du bouddha Sakyamuni. Sa mère, Sudharma, était la deuxième fille du roi Uparaja, un roi de l'Oddiyana. (...)


Bientôt, bien qu'elle fut vierge, elle constata qu'elle était enceinte. Au terme de sa grossesse, un vajra jaillit de son cœur et se fondit en lumière pour devenir un bel enfant paré de toutes les marques de beauté. Envahie par la peur et la honte, Sudharma déposa l'enfant dans une fosse à cendres afin qu'on le ne vit pas. Après trois jours, rongées par le remords, elle revint sur les lieux. A sa grande surprise, l'enfant jouait et riait dans les cendres, environné d'arc-en-ciel. Elle le nomma Rolang Dewa, "le Bienheureux Revenant".
Grandissant bien plus vite que les autres, l'enfant reçut à sept ans des transmissions directes de Vajrapani et de Vajrassatva en personne. Il débattit avec 500 pandit invités par le roi et les défit sur tous les points de la doctrine. Émerveillés, les pandit le nommèrent Prajnabhava, "Celui dont la nature est connaissance", et le roi lui donna le nom de Garab Dorje, "Diamant de Joie". Il partit vers le nord et séjourna trente-deux ans en un lieu montagneux appelé "Là où se lève le soleil". Là, Vajrassatva lui apparut dans une aura éblouissante et lui conféra des transmissions et les 6 400 000 vers des tantras du Dzogchen. Sa réputation grandit ainsi que le nombre de ses disciples. Au charnier de Sitavana, "Le Frais Bosquet", en Inde, il enseigna le Dzogchen aux dakini. (...)

Extrait de l'entrée Garab Dorje dans le Dictionnaire Encyclopédique du Bouddhisme de Philippe Cornu, Ed. du Seuil.

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